The Strike Out – Le Baseball en Français

Pour répondre à votre appel lancé sur Twitter, ma rencontre avec le baseball s’est faite en 1996 au cours d’un voyage chez un couple mixte franco-américain amis de la famille.

2 semaines à Atlanta pour mes 16 ans. Un soir, le mari français me dit je t’emmène voir un match de baseball. Fan de sport, je ne connais pas le baseball du tout mais je dis banco. Fan des États-Unis je suis là pour profiter de toutes les opportunités qui me tendront les bras.

Nous voilà parti pour un des derniers matchs dans le Fulton County stadium. Le Turner Field (ancien stade olympique) situé à 100 m de là, prendrait la relève pour les braves pour la saison ’97. Sur le chemin, mon hôte m’explique sans vraiment que je comprenne que les Braves sont l’équipe championne du monde en titre.

Arrivé dans l’enceinte, assis derrière le catcher, le stade est un peu dégarni, il fait super chaud au mois d’août, air moite, les vacances, je me dis que l’ambiance va être glauque.

À peine arrivé, match pas commencé, un gars parle avec mon accompagnateur qu’il ne connaît pas. Ils échangent poliment un moment pendant que je regarde un monticule de cacahuètes se former aux pieds de mes voisins.

Et le match se passe, rien de bien jouissif, petit score, en plus j’essaie de comprendre les règles ce qui viendra quelques jours plus tard à force de me farcir tous les matchs des braves à la télé alors que je gardais les gamins de la famille et en jouant avec les voisins au soft-ball.

Bref, ce qui m’a vraiment marqué c’est la coolitude du stade, sans prise de tête, à l’aise. Pas l’animosité qu’on avait déjà dans les stades de foot à l’époque et les critiques incessantes sur les joueurs. Pas le stress du regard rivé sur le chrono. Une autre dimension avec des coups d’éclair.

Les jours qui suivirent j’ai compris que j’avais vu des monstres du baseball, une des meilleures équipes de tous les temps : Smoltz, McGriff, Maddux, Jones, Glavine… les 3 lanceurs comparés à ceux que je voyais à la télé étaient justes incroyables.

À mon retour j’avais un jeu de baseball sur PC, j’ai recréé le roster des braves. J’ai joué pas mal de temps. Puis tout cela est passé jusqu’à mon premier smartphone avec les applications je pouvais enfin suivre de nouveau la MLB, même loin puisque je vis avec ma famille au Proche-Orient.

Quand j’ai le temps, que les enfants sont couchés ou absents de la maison je me fais un match en entier (pas forcément les braves) avec:

– un Jack Daniels

– un bon cigare

– de quoi grignoter

Le baseball est pour moi un moment de détente. Comme au premier soir dans le stade des braves.

#ChopOn

J ai découvert le baseball lors de mon premier séjour aux states. Il y a …..très longtemps. J ai vu des matches un peu partout. Les Yankees ont été sont et seront toujours mon équipe préférée même si depuis 15 ans je suis beaucoup les Marlins.

Tout a commencé, l’année dernière quand j’ai eu l’opportunité de passé 6 mois à Decatur dans l’Illinois, (au départ j’était un énorme fan de basket) j’ai été placé dans une famille qui adorait le baseball et surtout qui était des énormes fans des Saint-Louis Cardinals.

Les premiers mois durant lesquelles je me trouvais aux USA c’était l’intersaison mais cette famille voulait me faire aimer leur équipe. On m’a donc amené à une Cardinals Caravan où j’ai pu rencontrer des joueurs comme Carlos Martinez.

Puis quelques mois sont passés et j’ai été sélectionné pour rejoindre l’équipe Junior Varsity des Eisenhower Panthers. Un moment inoubliable même si je savais que j’aurai très peu de temps de jeu.

D’ailleurs lors des trois premiers matchs je n’ai pas foulé une seule fois la pelouse… Puis lors de la 4ème rencontre, le coach m’annonce que je rentrerai dans la 5ème manche en tant que Right Fielder. Ce fut une belle expérience où j’ai réalisé un superbe catch dans une situation risquée pour notre équipe. En revanche mon premier passage à la batte s’est soldé par un “hit by pitch”, pas vraiment un bon souvenir.

Quelques semaines plus tard, ma famille d’accueil m’emmène à mon premier match au Busch Stadium. C’était contre les Phillies. Les places étaient parfaites, à quelques mètres du catcher Jadier Molina et en face de Carlos Martinez. Le match s’est soldé par une victoire facile de Saint Louis, quel souvenir !

En tant que joueur ma plus grande frustration restera de ne jamais avoir marqué de run malgré des opportunités lors de mon dernier match où je me suis donné à fond, sans succès… Le 18 mai 2016, le jour de mes 16 ans, j’ai arrêté le baseball avec un goût d’inachevé. Avant mon retour en France j’ai eu l’opportunité de voir un dernier match des Cards face aux Giants dans un match crucial pour la qualification en postseason, mais ils ont perdu. Toutefois et c’est bien le plus important, je rentre avec mon France avec dans mes bagages une réplique de leur trophée des World Series de 2006 et une nouvelle passion.