Les pronos TSO pour 2024 : National League

Un mois après l’Opening Day, il est grand temps pour la rédac de The Strike Out de se livrer au jeu des pronostics. Comme chaque saison, on va se laisser influencer par la réussite précoce de certains joueurs et les débuts timorées d’autres… mais tant pis, on assume. Voici les futurs vainqueurs des trophées pour la National League!

Elly De La Cruz, Reds (Bastien)

Elly de la Cruz ne se contente pas de faire le Show, Elly De La Cruz EST le show. Électrique, insaisissable, aussi puissant au bâton que rapide sur les bases, le shortstop des Cincinnati Reds réalise un début de saison de rêve. Meilleur voleur de bases de MLB, bien installé dans le top 10 aux Home Runs, il ne brille pour l’instant pas défensivement,  mais est-ce vraiment important pour les votants ? Oui, mes compères ont raison de dire, presque à l’unanimité que Mookie Betts est le grand favori, mais dans mon petit cœur friand de spectaculaire, Elly De La Cruz occupe déjà une place à part.

Mookie Betts, Dodgers (Marion)

Si tous les regards sont portés sur son nouveau coéquipier Ohtani, Betts est toujours le meilleur joueur des Dodgers. Leadership sur et en dehors du terrain, performances offensives clutch, et un nouveau rôle à jouer en défense (shortstop)… Betts a toutes les cordes à son arc. Son armoire à trophées est déjà pleine : 2 World Series, 7 ASG, 6 Silver Slugging Awards, 6 Gold Gloves… et à venir un 2e trophée de MVP (après celui de 2018 avec les Red Sox).

Mookie Betts, Dodgers (Elodie)

Il a commencé la saison sur les chapeaux de roue et je pense que sa toute nouvelle position de shortstop va lui permettre de briller encore un peu plus et de grapiller quelques votes supplémentaires pour décrocher le titre.

Mookie Betts, Dodgers (Fabrice)

Auteur d’un début de saison digne d’un MVP. Il sera le seul (?) qui émergera chez les Dodgers (du moins c’est mon avis).

Mookie Betts, Dodgers (Guillaume).

Il est sur une autre planète. Lui qui est passé de champ droit à 2ème base puis shortstop est tout simplement hors norme : au 29 avril, c’est 119 AB, 6HR, 23RBI, 8SB, .387 AVG, 1.137 OPS ! Du jamais vu !

Mookie Betts, Dodgers (Mathieu)

Il ne fait aucun doute que le MVP de NL sera un membre des Dodgers. Apparemment, Betts a eu l’égo titillé par les arrivées de l’intersaison. Et si Ohtani et Freeman sont offensivement du même calibre stratosphérique, c’est la défense de Betts qui fera la différence dans ce vote.

Shohei Ohtani, Dodgers (Martin)

Comme l’ont dit beaucoup de mes camarades, évidemment que Betts semble grandissime favori pour le moment. Mais comme Marion l’a dit également, tout les regards sont portés sur Ohtani. Une pression monumentale dans la désormais plus grande franchise actuellement de MLB (désolé mes amis des Yankees), cela aurait pu tourner au vinaigre. Et on n’est pas passé loin (voir l’affaire de son traducteur). Mais Shohei a fait fi de tout ça, il a l’habitude lui qui sort aussi d’une opération qui l’empêche de lancer mais pas de frapper. Et pourtant il est déjà étincelant au bâton. Alors parviendra t-il à décrocher un MVP juste avec sa batte ?
(Mention spéciale à William Contreras le receveur des Brewers)

Zach Wheeler, Phillies (Elodie)

Spencer Strider out, celui qui sans faire de bruit est devenu l’un des meilleurs lanceurs du baseball ces quatre dernières saisons a maintenant le champ libre pour se positionner comme favori pour le trophée.

Ranger Suarez, Phillies (Marion)

La 3e tête de la rotation des Phillies va se révéler cette saison. Le Vénézuélien de bientôt 29 ans est starter depuis 2022 et ne cesse de progresser grâce à la pleine confiance de son coaching staff (2 starts en NLDS face aux Braves en 2023). Cette saison, Suarez ne touche qu’un peu plus de 5M$, une aubaine pour les Phillies qui ont misé fort sur ses acolytes de monticule (24.5M$ pour Nola et 23.5M$ pour Wheeler en 2024). Suarez c’est un rapport qualité-prix quasi incomparable en MLB!

Dylan Cease, Padres (Mathieu)

Je ne lâche pas l’affaire, saison après saison, Cease fait partie de mes favoris pour le Cy Young. Cette année, l’air de la Californie semble lui réussir et il atteindra le Graal pour la première fois. Il pourra remercier le pitching coach des Padres, Ruben Niebla, qui après avoir façonné Corey Kluber (période Indians), Shane Bieber, et ressuscité Blake Snell, aura poli le diamant Cease en réglant une partie de ses problèmes de contrôles.

Dylan Cease réussit d’excellents débuts en Californie!

Dylan Cease, Padres (Bastien)

Il n’est pas le favori, et il n’est pas forcément le plus régulier des as de National League, et pourtant Dylan Cease sera le Cy Young de National League au terme de la saison, comme son prédécesseur chez les Padres, Blake Snell. Leader de National League à la moyenne au bâton adverse, quatrième en WHIP et en Strikeouts, dans le Top 10 à l’ERA et au nombre de manches lancées, Cease est le candidat parfait pour un trophée qu’il a déjà frôlé en 2022, en American League. Et avec lui, c’est tous les Padres qui peuvent rêver, encore un peu.

Logan Webb, Giants (Martin)

Enfin l’année de la consécration pour l’un des lanceurs les plus sous-côtés de la MLB ? Depuis 2021, il est l’un des lanceurs les plus réguliers de la Ligue. Et il ne fait que progresser. 2022 a été la saison de la révélation (2.90 d’ERA en 192.1 manches), 2023 a été celle du passage dans une autre dimension, celle des aces (3.25, 216 manches ! et 194 K). Logiquement, 2024 devrait été celle du couronnement, d’autant que la course est très ouverte depuis le départ de Burnes et la blessure de Cole. De quoi consacrer, le dauphin de ce trophée l’an passé.

Tyler Glasnow, Dodgers (Guillaume)

S’il ne fini pas blessé et continue sur sa lancée, Glasnow peut finir avec ce trophée ! Malgré une mauvaise sortie – qui a un impact sur ses stats – il dispose à date d’une ERA à 2.72, une WHIP à 0.93, et 53 K en 43 IP.  L’ace des Dodgers !

Shota Imanaga, Cubs (Fabrice)

Le japonais, tout juste débarqué en MLB, a déjà montré ses qualités sur ses premières sorties. S’il continue comme cela, personne ne pourra le concurrencer.

Shota Imanaga, Cubs (Marion)

Son arrivée en MLB a été éclipsée par celle de Yamamoto chez les Dodgers, mais il ne semble pas en souffrir! Du haut de son 1m78 (comme Yamamoto mais loin du 1m93 d’Ohtani), Imanaga mise sur le contrôle et les effets, beaucoup plus que sur la puissance (92-96mph pour sa fastball) ; et jusqu’à présent, les batteurs MLB ont du mal à lire ses trajectoires. Il va récompenser la confiance des Cubs par une saison pleine et réussie.

Shota Imanaga, Cubs (Mathieu)

Dans l’ombre de Yamamoto, les Cubs ont eu la main heureuse en signant l’ace gaucher de Yokohama. Réputé pour son style tout en contrôle et sa changeup dévastatrice, le « Throwing Philosopher » s’est parfaitement adapté à la MLB et va dominer la NL, à l’instar de son compatriote Senga la saison dernière.

Shota Imanaga, Cubs (Fabrice)

Déjà Cy Young, il ne pourra être que ROY!

Jackson Merrill, Padres (Elodie)

A vingt ans, sa puissance de frappe, sa vitesse sur base et ses statistiques parfaites au champ centre (nouveau poste par ailleurs le concernant) font de lui le candidat idéal pour décrocher la première place.

Jackson Merrill, Padres (Martin)

Ce n’est pas le plus impressionnant de la liste, mais c’est celui qui est le plus « safe ». Dans une équipe qui ne tourne pas trop mal, et à un poste qu’il découvre, Jackson Merrill fait plus que le job. Joueur régulier au bâton, et bonne menace sur les bases, il a un rôle de dynamiteur en fin d’alignement. Sacrée pression pour un rookie. Et il répond présent pour le plus grand bonheur des Padres.

Jared Jones, Pirates (Bastien)

On attendait Paul Skenes, et il ne devrait pas tarder à arriver, mais pour l’instant c’est Jared Jones qui brille sur le monticule des Pittsburgh Pirates. Prospect numéro 3 de la franchise (derrière Skenes et Temarr Johnson), Jones réalise un début de saison tonitruant. Grace à une fastball efficace et un slider diabolique, il est, excusez du peu, le quatrième lanceur depuis 1893 à éliminer 7 batteurs sur prises sur ses cinq premiers départs en MLB (il en a d’ailleurs enchainé un sixième ce week-end). La suite ? Un titre de rookie de l’année, sans aucun doute.

Jackson Chourio (Brewers), Guillaume

Ça se bouscule aux portillons mais pour moi Chourio est largement au dessus !

Dave Roberts, Dodgers (Fabrice)

Avec l’équipe que s’est construite les Dodgers cette saison et l’argent dépensé, on ne voit pas comment les WS pourrait leur échapper, et du coup, le titre de Manager of the Year pour Roberts. Sinon, quel gâchis…

Dave Roberts, Dodgers (Martin)

Je prends aussi le chemin de la facilité en retenant celui qui avait le plus de chance au début de saison. Avec un effectif all-time, il y a poste plus difficile que celui de Roberts (genre celui des Rockies par exemple). Il devrait sans aucun doute s’emparer de la couronne de la NL West et signé un bilan à plus de 100 victoires. Et comme les trophées sont attribués par rapport à la régulière, il est tranquille. Car comme son ancien ace Kershaw, Roberts est connu pour son côté « looser » en playoffs. Et c’est bien là qu’il est attendu. Puisque tout autre résultat que World Series sera considéré comme un échec.

Craig Counsell, Cubs (Elodie)

Fraîchement arrivé chez les Cubs, je vois bien son expérience de postseason avec les Brewers le mener à un titre de division pour sa première saison avec Chicago.

Counsell et Murphy sous le maillot des Brewers pendant de longues années, le premier est maintenant chez les Cubs – Credit: Roy Dabner

Pat Murphy, Brewers (Marion)

Après son intérim chez les Padres en 2015 et dans l’ombre – justement – de Counsell chez les Brewers depuis 2016, Pat Murphy a enfin les commandes d’une équipe. Il aura attendu ses 65 ans! Avec des Brewers que l’on imaginait en fin de cycle, le début de saison est réussi. A l’image de Vogt et ses Guardians, Murphy fait renaître une attaque dont on ignorait même l’existence… et là encore dans une Division ouverte, il y a de place pour se faire son nom en MLB.

Pat Murphy, Brewers (Guillaume)

Murphy et ses Brewers ont bien débuté la saison (17-10 au 29 avril). Ils sont même méconnaissables en attaque puisqu’il s’agit d’une des toutes meilleures de MLB ! Un régal !

Carlos Mendoza, Mets (Bastien)

On n’attend pas grand chose des Mets cette saison, mais le début de l’ère Mendoza/Stearns pourrait bien rebattre les cartes tant l’équipe du Queens a semblé, en ce début de saison, capable de belles choses dans l’ombre des intouchables Braves. Ne nous y trompons pas, ces Mets ne joueront pas autre chose que la Wild Card, et même ça ce n’est pas gagné… mais il y a un air de renouveau chez ces Mets, une agressivité sur bases que l’on pensait impossible et une attitude qui semble osciller, enfin, vers le possible et positif. Je vais me mouiller, une saison à 90 victoires et une Wild Card feront de Mendoza le Manager de la saison en Novembre.

Carlos Mendoza pour un nouvel élan chez les Mets, ça marche en ce début de saison – Credit NY Post

Rob Thomson, Phillies (Mathieu)

De nouveau, une prédiction risquée, mais je pense que les Phillies finiront devant les Braves dans la NL East. L’occasion de tresser des lauriers à leur manager canadien, longtemps dans l’ombre au sein de l’organisation des Yankees. Cette saison va propulser les Phillies vers leur premier titre de NL East depuis 2011, et certainement vers un nouveau beau parcours en postseason.


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