Les pronos TSO pour 2024 : American League

Un peu plus d’un mois après l’Opening Day, il est grand temps pour la rédac de The Strike Out de se livrer au jeu des pronostics. Comme chaque saison, on va se laisser influencer par la réussite précoce de certains joueurs et les débuts timorées d’autres… mais tant pis, on assume. Voici les futurs vainqueurs des trophées pour l’American League!

Juan Soto, Yankees (Elodie)

Il est l’un des meilleurs frappeurs de la Ligue et cela fait maintenant 6 saisons qu’il tutoie les sommets, alors quoi de mieux que sa première saison en AL (et chez les Yankees *tousse*) pour enfin remporter ce trophée?!

Juan Soto, Yankees (Marion)

Depuis le temps qu’on lui promet, il est enfin temps que Juan Soto soulève un trophée de MVP. Le Dominicain connait déjà son troisième club à seulement 25 ans et fait partie des figures de la MLB. La recette de sa réussite n’a pas changé depuis ses débuts : présence sur bases régulière, coups de canon quand il faut, énergie débordante. Agent libre à la fin de la saison, Soto peut aller chercher le jackpot s’il porte les Yankees au sommet.

Bobby Witt Jr., Royals (Mathieu)

C’est le futur de la Ligue Américaine. Offensivement, il frappe avec puissance (20-30 HR) et régularité (.300). Il vole des bases (50), et affiche une grosse progression défensive cette saison. Ce sera au coude à coude avec Soto, mais le retour en forme de Judge risque de diluer les performances de Soto.

Salvador Perez, Royals (Fabrice)

A désormais 33 ans, le natif du Salvador est une valeur sûre des Royals. Il fait partie d’une équipe prometteuse, au point de les emmener en playoffs et voire plus loin ?

Mike Trout, Angels (Bastien)

Ohtani est parti, Rendon est toujours là, les ambitions sont stables, ce qui n’est jamais bon signe et il lui reste sept années de contrat avec les Angels… pour beaucoup, cela aurait suffi à se laisser aller entre déprime et lassitude, mais cette année Mike Trout a décidé de montrer pourquoi il est triple MVP. Premier joueur de MLB à passer les 10 Home Runs cette saison, il a aussi décidé de se relancer sur les sentiers (5 vols de base). Attention tout de même a ne pas oublier la régularité au bâton par souci de puissance, mais le météore de Millivile  semble avoir retapé son grand corps fragile et décidé de redémarrer la machine !

José Altuve, Astros (Guillaume)

Mike Trout who ?  Jose Altuve a démarré la saison en trombe. Et même si les Astros déçoivent en ce début de championnat, la légende vivante de Houston carbure ! .342 AVG, 1.010 OPS, .414 OBP, 7HR, 9RBI, déjà 8 doubles, 4 bases volées à 3 longueurs de la barre des 300!

Kyle Tucker, Astros (Martin)

Comme pour Marion et Elodie, vous pourrez pointer du doigt un éventuel manque d’objectivité et pourtant. Après avoir vécu 3 saisons en apprentissage des grands Astros, Tucker a pris peu à peu les rênes de l’attaque à partir de 2021. Et n’a cessé de progressé pour terminer par une saison 2023 tout simplement exceptionnelle. 28% au bâton, 29 HRs, 112 RBIs et 30 SBs, un homme à tout faire et qui le fait dans l’ombre de son puissant camarade Yordan Alvarez. Mais sa capacité à être une menace à la batte, sur les bases et en défense, font de lui un des meilleurs joueurs de la MLB actuellement. Et sortir une année 2024 encore exceptionnelle tomberait à pic, lui qui est en fin de contrat en 2026.

Tarik Skubal, Tigers (Guillaume)

Dans ma preview, j’avais déjà pronostiqué Tarik Skubal (je suis fan depuis sa draft), et je ne suis pas peu fier ! Le southpaw de Detroit a un potentiel de fou ! Il a réalisé une saison 2023 époustouflante à son retour de blessure (2.80 ERA, 0.90 WHIP, 11.4 K9 en 80.1 IP). Cette année, c’est, au 30 avril, une fiche de 1.72 ERA, 0.74 WHIP en 6 matchs, 36.2 IP et 41 K !

Seth Lugo, Royals (Bastien)

Il est l’Underdog par excellence. Longtemps releveur avec quelques starts ici et là en sept saisons chez les Mets, il est devenu starter a temps complet le temps d’une saison plus que correcte avec les Padres. Arrivé cet hiver chez les Royals, le droitier de 34 ans a explosé au point de se placer parmi les candidats au Cy Young avec un ERA de1.66 (5e d’AL), un ERA+ de 248 (4e) et un WPA de 1.6 (2e). Sans faire de bruit, Lugo fait son trou, et si les Royals devaient confirmer leur début de saison séduisant il pourrait bien être l’une des surprises des récompenses de Novembre.

Corbin Burnes, Orioles (Elodie)

Il est en très grande forme et vient d’arriver au sein de la franchise qui attire tous les regards, les Orioles, en position d’ace. Avec la perspective de devenir free agent en fin de saison, il y a fort à parier qu’il a va tout donner pour empocher à nouveau ce titre.

Corbin Burnes, Orioles (Mathieu)

Le Californien semble parti sur ses bases habituelles, bien que la puissance offensive de sa nouvelle équipe lui laisse plus de latitude concernant ses earned runs. A moins d’une blessure ou de performances qui durent (Skubal, Houck,…) le trophée devrait lui revenir, pour la seconde fois.

Logan Gilbert, Mariners (Martin)

Sans doute l’une des plus belles rotations de la MLB, Seattle a de quoi faire pour de nombreuses années. Entre Castillo, Kirby, Miller ou encore Gilbert, le club n’a aucun souci à se faire dans ce domaine. Surtout que Gilbert continue de gravir les échelons vers les sommets. Moins impressionnant que ses autres copains, il parvient à allier limitation de batteurs sur base (WHIP de 0.80 en 40IP avec seulement 9BB) et 44Ks.
Mais ce dernier est avant tout le symbole de la régularité : 32 starts en 2022 (185.2 manches), 32 en 2023 (190.2 manches) le tout avec un ERA moyen de 3.46 et toujours une belle capacité à retirer ses adversaires sur strike (174 en 22, 189 en 23). 2024 doit être la saison où il passe encore un cap pour devenir l’ace en puissance de cette rotation et de l’American League.

José Berrios, Blue Jays (Marion)

Sa prise de pouvoir a pris du temps à Toronto après son transfert à l’été 2021, mais le Portoricain semble enfin assumer ce statut d’Ace qu’on lui imaginait à ses débuts avec les Twins. A 29 ans, il arrive à maturité, à la fois dans son jeu et mentalement. Il se sert de la frustration des playoffs l’an dernier (sorti par son manager au G2 des Wild Cards alors qu’il réalisait un super start) comme motivation. Après sa 3e sélection au All-Star Game en juillet, Berrios ira chercher le Cy Young en octobre!

José Berrios, Blue Jays (Fabrice)

Auteur d’un bon début de saison, le portoricain semble renaître cette saison. La bonne pour lui ?

Mason Miller, A’s (Marion)

Avant de quitter Oakland, les Athletics nous propose le show Mason Miller, aka le nouveau flamethrower! Après ses débuts MLB l’an dernier gâchés par des douleurs au coude, le lanceur de 25 ans a endossé le rôle de closer… parfait pour ridiculiser les batteurs adverses avec ses missiles à plus de 100mph (161km/h). 7 saves sur ses 7 premières opportunités cette saison. On croise les doigts très fort pour qu’il reste en santé.

Colton Cowser, Orioles (Mathieu)

C’est mon choix surprise, mais pas tant que ça. Cowser effectue un début de saison canon. Si le management des Orioles a choisi de le faire jouer tous les jours parmi tous les talents du profond farm system de Baltimore, c’est qu’il y a une bonne raison. En tout cas, ils sont plus compétents que moi sur le sujet 🙂

Colton Cowser, Orioles (Martin)

J’aurais bien parlé de Justin Slaten (BOS) ou Hunter Gaddis (CLE) qui semblent se destiner vers un futur brillant de closer. Mais comment ne pas citer un Oriole. Avec sa ribambelle de jeunes pousses, on a l’embarras du choix et pourtant ce n’est pas celui que l’on croit qui devrait, selon moi, remporter ce trophée. Colton Cowser a longtemps été dans l’ombre d’un Kjerstad et autre Holliday, mais c’est lui qui brille le plus depuis le début de la saison. Capable de frapper pour de la puissance, en moyenne et de voler des bases, il a tout les atouts pour être un acteur majeur des O’s. On pourrait le comparer en termes de qualités à … Kyle Tucker.

Jackson Holliday, Orioles (Fabrice)

Même s’il vient d’être renvoyé en AAA pour regagner de la confiance, nul doute qu’il va vite revenir, et montrer tout son talent. Le digne fils de son père.

Luis Gil, Yankees (Bastien)

Oui, un Yankee. J’hésitais entre Colton Cowser et Mason Miller, donc j’ai opté pour Luis Gil, auteur d’un début de saison canon (2.75 ERA et 29 SO en 4 matchs) avant son dernier départ raté (5 ER en autant de manches) contre Milwaukee. Avec une fastball surpuissante, un slider intéressant et un changeup, qu’il utilise de plus en plus, Gil – en progrès constant – pourrait bien venir bousculer la hiérarchie (et les Baby Orioles) dans la course au ROY… et puis il a un avantage, appartenir à l’Evil Empire apporte toujours quelques points de bonus.  

Evan Carter, Rangers (Elodie)

Il a déjà prouvé en fin de saison dernière qu’il pouvait tenir son rang au plus haut niveau alors quoi de plus logique que de mettre la main sur le trophée, au nez et à la barbe de son coéquipier Wyatt Langford, en confirmant cette saison.

Joey Loperfido, Astros (Guillaume)

Très compliqué pour l’heure de sortir ce nom puisqu’il n’a pas encore joué en MLB (il est appelé pour la série face aux Guardians qui commence ce mardi) : Joey Loperfido, le phénomène des Astros qui pulvérise la AAA (mauvaise foi, moi ? non !!!). Sinon par défaut (car les rookies en AL peinent à se montrer), je miserai sur Wyatt Langford des Rangers !

Matt Quatraro, Royals (Martin)

Alors oui, ce sera sans doute difficile de continuer sur ce rythme, mais quel changement chez les Royals. Moribonds en 2023, le club semble transformer en 2024. Il faut dire que l’intersaison a été presque parfaite avec quasiment que des bons choix dans le mercato (Lugo, Wacha …). Mais on sent que les joueurs progressent (Ragans, Witt Jr) ou semblent retrouver des couleurs (Perez).
Ca a pris du temps, mais il semble que la franchise va enfin dans le bon sens. Donc quoi de mieux que de récompenser le maître d’oeuvre, Quatraro. Il faut dire que venir de l’organigramme des Rays, ca peut aider aussi.

Stephen Vogt, Guardians (Elodie)

Ses Guardians terminent le premier mois de saison régulière avec le meilleur bilan de l’American League et le 2e de la Ligue. Pas mal pour une première année en tant que manager ! S’il continue sur cette voie et avec cette équipe qui gagne en confiance, c’est le choix idéal.

Stephen Vogt, Guardians (Marion)

Pas facile de succéder à la légende Tito Francona ! Moins de deux ans après sa retraite de joueur, le néo-manager veut donner un nouveau souffle aux Guardians coincés entre deux bases : pas assez bons pour jouer le titre (depuis leur finale de 2016) et pas assez mauvais pour tanker et repartir de 0. Dans cette Division Central où aucun favori ne se dégage, Vogt peut et va se révéler dès cette saison, notamment pour le renouveau offensif de cette équipe. 

Steven Vogt, Guardians (Mathieu)

Même si c’est bien trop tôt pour un jugement, l’après-Francona semble bien digéré pour les Guardians, qui réalisent leur meilleur début de saison en 65 ans (merci le fil twitter @thestrikeoutfrance). Arrivé sur la pointe des pieds, l’ancien catcher n’a pas perdu de temps pour tirer la quintessence de son effectif qui remportera la Central Division.

Transition réussie pour Vogt, manager moins de deux ans après sa retraite de joueur – Crédit AP

Scott Servais, Mariners (Bastien)

Après une première qualification en playoffs en 2022, les Mariners sont passés tout près l’an dernier, finissant la saison à deux victoires des Astros, champions de division et des Rangers, champions tout court. Auteurs d’un solide début de saison (16-13, 1er en AL West) sans même que Julio Rodriguez n’ait décidé à se réveiller, les Mariners ont une chance à prendre entre des Astros en difficulté en ce mois d’avril et les Rangers qui vont devoir gérer le fameux World Series Hangover. Une victoire de division récompenserait le travail fourni depuis plusieurs années par Scott Servais, et un titre de Manager de l’année ne serait pas non plus usurpé.  

Brandon Hyde, Orioles (Fabrice)

Les résultats des Orioles sont en nette amélioration. Brandon Hyde y est pour beaucoup et devrait se voir récompenser en fin de saison. 

Aaron Boone, Yankees (Guillaume)

Aaron Boone a transformé une équipe de bras cassés en contender assumé… Le tout alors que LA star de l’équipe, Aaron Judge, n’a toujours pas démarré sa saison ! Combien de temps cela va durer ? Rien n’est moins sûr avec la franchise du Bronx mais en attendant, c’est toujours un régal de les voir évoluer sur un terrain !


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