Les Indians terminés, on pensait tous que les Guardians commenceraient leur histoire avec une saison des plus compliquée. Déjouant tous les pronostics, les Indians 2.0 ont même réussi à tenir tête aux Yankees dans les ALDS (défaite 2-3). Dans une AL Central qui porte bien son nom, nos jeunes gardiens de la galaxie de la ville de Cleveland ont réussi là où les autres ont échoué, c’est à dire en étant plus réguliers que leurs adversaires. Retour en Post-season après seulement une année d’absence, Progressive field a de nouveau fait beaucoup de bruit pour encourager les siens. Le début de quelque chose ou bien simplement le fait de profiter des failles des autres une nouvelle fois en 2023?
Terry Francona a encore réussi à jouer un sacré tour à ses adversaire (photo AP)
La Saison 2022
Ça y est, les pressions populaires ont eu raison du board, le changement doit être fait et ce sera les Guardians… Pas fou au début de voir un tel changement, le marketing quand à lui reste très soft. Un peu de teasing sans plus. Le nouveau nom ainsi que les nouveaux logos de la franchise sont dévoilés dans une vidéo simple mais efficace avec Tom Hawks en voix-off. De toute façon, c’est fait maintenant il faut donc avancer pour nos nouveaux Guardians.
Durant cette offseason, une autre interrogation également et pas des moindres: Terry Francona pourra-t-il assurer son rôle de Manager (ne l’appeler pas coach, il a horreur de ça. Durant son passage aux Red Sox il avait repris de volée les journalistes qui ont oser l’appeler sous ce terme…) après ses gros ennuis de santé en 2021? La dernière saison de l’ère Indians n’a pas répondu aux exigences de la trop fameuse AL Central avec une première année négative pour Francona depuis sa prise de poste (2013) et le manager le plus sexy de l’année (no joke la dessus, c’est vrai) a répondu présent ainsi que ses jeunes pousses.
Donc cette fameuse American League Central, avec ses chaussettes blanches ultra favorite voire même World Series contender, juste derrière on nous annonce les Tigers de Detroit dans un renouveau qui va tout défoncer pour cette saison de la confirmation. La division des confirmations (encore???) avec les Royals parti pour reprendre la couronne des rois et les Twins forts de l’arrivée du talent générationnel Correa (c’est pas moi qui le dit, mais nous ne sommes plus à lire une connerie près dans ce monde…). OK c’est beau tout ça mais en fait rien du tout… et la force des Guardians (les Indians new wave) c’est de jouer tranquillement sans se prendre la tête. Du small ball en veux-tu en voilà et si cela ne suffit pas on sort un petit HR qui fait plaisir.
Du coup la saison en “chiffres” cela donne un premier mois de compétition négatif (9-12) et la machine se met tranquillement en marche en mai: 12-12, juin: 18-10, juillet (c’est les vacances donc normal): 13-15, août: 16-11 et surtout septembre: 21-8 et octobre pour assurer la fin de saison: 3-2 et tranquillement gagner leur 11ème titre de division (le dernier en date était en 2018). Pour la postseason ce seront les épouvantails de Tampa-Bay mais dégagés en 2 matchs dans des matchs plus que serrés (seulement 4R inscrits en 24 manches…) pour aller affronter les Yankees et les titiller un peu (défaite 2-3). Mais quel plaisir de voir cette équipe que personne n’attendait à ce niveau bousculer cette franchise légendaire, mais qui se ment depuis maintenant beaucoup trop d’années (la preuve: le sweep subi lors du tour suivant, mais ceci est une autre histoire et là n’est pas l’objet de cette preview).
Commençons par le pitching, c’est toujours du bon niveau à Cleveland : classé 6ème en ERA de la ligue (3.46 contre 2.80 pour les 1er), 7ème en H pris (1152 contre 1114), 8ème en R encaissés (634 contre 513), 13ème en SO (1390 contre 1565) pour les stats du pitching, car ses lanceurs ont été bien aidés par leur relève ….. et avec les 42 SV d’Emmanuel Clase (sur les 51 de l’équipe au total sur la saison régulière). On peut dire que les lanceurs (seul Gose et Shaw ont plus de 30 ans) ont encore une fois fait honneur à leur tradition. Alors Shane Bieber nous fait une saison “correcte” (13W-8L, 2.88ERA en 31G), Zach Plesac plante encore une fois son équipe avec une saison qui est la continuité de 2021 (3W-12L, 4.31ERA en 25G) sans parler de sa blessure au poignet droit qui a fait beaucoup parler – après un mauvais lancer il tape le sol de colère et se casse la main, un an après avoir fracassé un casier avec cette même main et 2 ans après avoir fait le mur avec Mike Clevinger lors de l’épisode covid – et qui a failli l’envoyer sous d’autres cieux juste avant la trade dead line. Il faut croire que le staff de Cleveland a vu quelque chose de spécial chez ce joueur, en atteste ses quelques coup de génie en éliminant un joueur avec un lancer vers la 1ère base façon retourné arrière ou bien ce plongeon pour attraper une balle (quand il veut c’est bien)… Attention il n’aura peut-être plus de joker pour 2023. LA surprise ou plutôt la confirmation est venue de Triston Mckenzie (11W-11L, 2.96ERA en 31G) et le pire pour ses adversaires c’est qu’il possède une énorme marge de progression devant lui. Apparemment insensible à la pression malgré que cela ne soit que sa 2ème saison entière… Ça promet.
Alors que Plesac était une déception, la belle surprise très régulière pour Cal Quantrill (15W-5L, 3.38ERA en 32G) avec une série de 11W d’affilée (série en cours) à domicile en saison régulière. Le pauvre Aaron Civale n’a pas répondu aux attentes lors de cette saison (5W-6L, 4.92ERA en 20G) la faute a des blessures qui l’ont handicapées toute la saison (fessier, entorse poignet, avant bras) et son dernier match catastrophique dans le dernier match des playoffs (0.1IP, 2H, 3R et la défaite) un Win or die ou le staff n’a pas voulu faire lancer Bieber. Mais Cleveland c’est aussi et surtout des closers de choc avec James Karinchak (2W-0L-3SV, 2.08ERA, en 39.0IP et 38G), l’énervé de service qui ne tient pas en place lorsqu’il est sur le monticule. Pensant que le fait de lui chercher des substances dans les cheveux réussirait à le déstabiliser (encore une fois ridicule de la part du staff des Twins qui feront tout pour “sauver” une saison de merde), c’est un hyperactif qui est plein de TIC, mais ça n’importe qui l’aurait vu…
“Mmm ces cheveux sont doux, quelle est donc cette marque de shampoing?” (credit AP Photo/ Abbie Parr)
Sinon que dire sur Emmanuel Clase (3W-4L-42SV, 77SO, 72.2IP en 72G)? Je n’ose pas imaginer s’il était dans une franchise plus “hype” ou plus “légendaire” ou alors s’il était Japonais ou peut-être s’il avait une trompette pour dire au ballpark qu’il allait débarquer sur le monticule et finir le match… oups ça s’est écrit tout seul, désolé (ou pas). Élu 3 fois releveur du mois lors de cette saison, il est fort logiquement gagnant du Rivera Award en AL (encore heureux…). Avec ses lancers frisant les 100MPH à chaque fois (fastball 100.7 – 20 lancers, cutter 100.2 -549 lancers) et slider 91.9 – 351 lancers de moyenne sur la saison), il est devenu plus précis en 2022 et on ne voit pas pourquoi cela ne continuerait pas en 2023…
Côté terrain, c’est beau… de voir tous ces joueurs s’éclater entre eux et éclater leurs adversaires aussi. Un petit tour dans l’infield avec en 1B Josh Naylor, qui se remettait de sa fracture de la cheville subie l’année dernière, sans aucune concurrence (même en étant blessé à la cheville et oui encore). Le pauvre Bobby Bradley (26G) a même été libéré de son contrat en août, pareil pour Yu Chang parti après seulement 4G, tout comme Owen Miller. Bon pareil pour le poste de 3B: José, José et encore José (152G et encore il a joué blessé lui aussi durant la fin de saison, et voir plus bas), Ernie Clement à un moment a peut-être cru choper une place sur le banc mais il parti à Oakland préparer le futur déménagement de la franchise sous d’autre cieux . Dans le champ centre, c’est presque pareil, on change pas grand chose lorsque cela clique aussi bien: la paire Gimenez-Rosario a régalé, et encore Tyler Freeman (23 ans, 13G) et Gabriel Arias (23 ans, 13G) ont montré qu’il faudrait compter sur eux un peu plus en 2023 en cas de coup de mou de ses 2 là…
Toute la folie de l’équipe de Cleveland en un seul cliché (credit: Ron Schwane/AP)
Et sur le champ extérieur? Oula mon petit bonhomme, nous avons du solide là aussi avec Steven Kwan et ses 147G (bien suppléé par Richie Palacios), pas beaucoup de HR (6) mais lorsque l’on va sur bases 168 fois la puissance compte un peu moins. Myles Straw (pas de HR, mais 118H) a squatté le poste de CF 152 fois et fut l’un des leaders de cette équipe (n’hésitant pas à aller s’expliquer avec quelques abrutis un peu trop alcoolisés qui avaient insulter/moquer Kwan après que celui-ci fût KO, là aussi, la fan mafia base de cette franchise leur trouva des circonstances atténuantes… bref), de l’autre côte se trouve le poste le plus en délicatesse (au début de la saison du moins) avec pas moins de 5 joueurs avant de se stabiliser pour de bon avec Oscar Gonzalez (après quelques épisodes malheureux et une petite blessure). Oscar Mercado, Nolan Jones, Will Benson et Will Brennan se sont cassés les dents sur ce poste et 3 d’entre eux sont partis ailleurs. Franmil Reyes, est lui aussi parti en cours de saison, la faute à son jeu au bâton indigne de sa saison 2021 (30HR en 115G et 9HR en 70GP pour 2022).
En chiffres, cela reste des plus moyens : 15ème en R (698 contre 847 pour les premiers), 6ème en H (1410 contre 1464), 29ème en HR (127 contre 254 et 29 pour le seul Ramirez), 17ème en RBI (662 contre 812). Pour expliquer comment on retrouve cette équipe aussi bien classée sur la saison, on peut regarder les SB, classé 3ème de la ligue (119 contre 128) ça court plutôt vite (Straw, Gimenez et Ramirez ont chacun 21, 20 et 20 SB, suivent Kwan et Rosario pas très loin: 19 et 18). 7ème en AVG, 12ème en OBP, 21ème en SLG et 16ème en OPS. Le tout couplé avec le pitching de qualité, vous obtenez une équipe qui est des plus sympathiques à regarder jouer. Sur les 19 équipes affrontées en 2022, seuls 6 (BOS, HOU, LAA, NYY, SEA et SFG) ont un bilan positifs contre les Guardians…
Et enfin pour terminer sur le manque de respect subi par cette équipe, il est a noter les trophées de fin de saison qu’ils ont raflés : en plus du AL Relever (Clase), Terry Francona remporta (logiquement là aussi, désolé pour les rageux) celui du AL Manager, Steven Kwan terminant 3ème du rookie of the year, José Ramirez encore une fois pas loin du podium du AL MVP ajoute un silver slugger à sa collection. Sur les 5 finalistes des gold gloves, 4 prirent la direction de l’Ohio (Shane Bieber, Myles Straw, Steven Kwan et Andres Gimenez) et pour finir Emmanuel Clase fait partie de la 1st team all MLB et Andres Gimenez dans la 2nd team all MLB. Tout ça pour dire: pas mal pour une équipe qui devait terminer dernière de la pire division de la MLB.
La saison 2023
Les Guardians ont une marge de manœuvre vraiment très réduite en ce qui concerne le recrutement, et pour cause, beaucoup de joueurs (jeunes) ont déjà bien bouché les trous du line-up, le style de jeu fait aussi en sorte que cela complique les choses dans un sens… et le pire dans tout ça? Il y a encore du monde qui pousse derrière dans le Farm system : on pense notamment à George Valera (22 ans, OF, AAA), Daniel Espino (22 ans, RHP, AA), Gavin Williams (23 ans, RHP, AA), Brayan Rocchio (22 ans, SS/2B, AAA) et Bo Naylor (22 ans, C, AAA) pour ne citer que les 5 premiers et des noms que nous devrions voir. Les Guardians ont 7 joueurs parmi le fameux top 100 prospects. Donc peu de gros départ (Austin Hedges, Óscar Mercado, Nolan Jones, Owen Miller, Bryan Shaw et Will Benson) mais des joueurs qui auront assuré lors de la saison 2022. Le seul gros recrutement en date c’est celui de Josh Bell (30 ans, 1B) qui signe un contrat de 2 ans à $16,5M par an avec une player option pour 2024. Cela permettra à Josh Naylor de souffler un peu et pourquoi pas de reprendre une place dans le champ extérieur déjà bien garni ou bien se battront-ils pour le poste de DH. Autre arrivée quand même de joueurs déjà confirmés : Mike Zunino (32 ans, C, 10 ans de carrière et All-Star en 2021) et Cam Gallagher (30 ans, C), un duo de catcher et… c’est tout, pas de noms ronflants ou autre dépense monstrueuse en vue (ce n’est pas le style de la maison et pas dans les objectifs du propriétaire non plus, il est radin…). A l’heure d’écrire ses lignes (mi-mars), la projection du payroll (26 joueurs) est de $75,010,000 (25ème dans la ligue sur 30 équipes) et à distance “respectable” des Mets avec leur $336,143,332… (SIC).
2023, ce sera de la stabilité et de la confirmation. Pour ce qui est de la faiblesse de cette division (alala, la vie dure de réputation) ce sera un peu moins vrai cette année avec un nouveau calendrier où toutes les franchises de la MLB se joueront au moins durant une série. Pour la petite revue d’effectif en commençant par la grande force des Guardians: les pitchers, toujours emmenés par Shane Bieber (28 ans), Triston McKenzie (25 ans), Zach Plesac (28 ans), Aaron Civale (28 ans) et Cal Quantrill (28 ans) en gros on prend les mêmes et on recommence… Emmanuel Clase (25 ans) et James Karinchak (27 ans) sont encore présents pour finir le match. Nick Sadlin (26 ans), Trevor Stephan (27 ans), Eli Morgan (27 ans), Enyel de Los Santos (27 ans) et Sam Hentges (26 ans) pour assurer la transition.
Bon, je ne te mets pas la pression, mais si tu pouvais être bon tout au long de la saison…
Comme écrit plus haut, pas de changement majeur sur le champ. Nous retrouverons les mêmes pour le plaisir des fans des @GuardiansFr. Andres Gimenez (24 ans), Amed Rosario (27 ans), Josh Bell (30 ans), José Ramirez (30 ans), Josh Naylor (25 ans) pour les titulaires et Gabriel Arias (23 ans), Tyler Freeman (23 ans) et en extérieur Steven Kwan (25 ans), Myles Straw (28 ans), Oscar Gonzalez (25 ans) et Richie Palacios (25 ans) et Will Brennan (25 ans) et enfin Mike Zunino (30 ans) et Bryan Lavastida (24 ans) devrait compléter le roster pour l’opening Day.
Joueur à suivre
Il y avait du monde pour cette catégorie : Emmanuel Clase (voir l’année dernière), Steven Kwan, James Karinchak, Josh Naylor, Andres Gimenez, Amed Rosario et Myles Straw, et pourtant Oscar Gonzalez a fait partie de ces jeunes pouces qui ont fait très fortes impressions tout au long de l’année et encore plus lorsque cela comptait vraiment…
Signé en agent libre international à l’âge de 16 ans (en 2014), Oscar Gonzalez s’installe dans le Farm system sur le lllloooonnnngggg terme. 2022 aurait été la saison de l’explosion. Commençant l’année en AAA avec les Columbus Clippers jouant 41 matchs avec des chiffres (21R, 49H, 33RBI, .282AVG) pas de quoi affoler les experts, mais l’essentiel est ailleurs avec ce joueur, son contrat est sélectionné par les Guardians le 26 mai et à part un retour en AA chez les Rubber Ducks d’Akron pour une réhabilitation (tension intercostale côté droit) d’à peine quelques jours fin juillet-début aout, la saison est pleine.
(Patty Smith / Getty images)
Ce beau bébé (1,93m pour 108kgs) n’a peur de rien et encore moins de la pression. Comme le montre son HR dans les moments clutch de playoffs où il envoya la petite balle hors champ dans le 2ème match des Wild Cards contre Tampa pour finir la série au bout de 4h57min de jeu. Bis repetita lors du 2ème des ALDS dans la 10ème manche ou son H permit à José Ramirez de rentrer et prendre un avantage décisif dans ce match gagné 4-2 dans un Yankee Stadium à l’ambiance de postseason. Pourquoi s’arrêter en si bon chemin, le match suivant à la maison dans un Progressive Field en feu et son équipe étant menée 4-5 lorsqu’il se présenta face à Clarke Schmidt, sa musique d’entrée de Bob l’éponge lui permit de taper le H décisif (encore une fois) et de faire rentrer Kwan et Rosario à la maison pour égaliser cette série à 2-2.
Oscar Gonzalez a vraiment explosé aux yeux du monde du baseball au meilleur moment, et s’il reste sérieux et concentré sur son baseball, il pourra emmener Cleveland vers d’autres succès, c’est du moins ce que je lui souhaite à lui et sa belle bande de potes.
La Star
Bon, il y a plein de bons joueurs à Cleveland, l’année dernière, on avait voulu mettre les projecteurs sur un autre joueur qui est important sans toutefois revenir sur celui de l’année d’avant (j’espère que vous m’avez suivi…). Cette année, je ne peux pas faire autrement ce n’est pas possible, les Guardians sont un vrai groupe, une vraie équipe mais avec UNE star: José Enrique Ramírez, joueur de 3B ô combien important à tous les niveaux dans cette franchise. José aime Cleveland et Cleveland aime José. N’a-t-il pas signé une prolongation de 7 ans pour seulement $142’000’000 avec une clause de non-échange? (seulement car vu le talent du joueur et vu les contrats signés dans cette intersaison, on se dit que Chris Antonetti et Mike Chernoff ont réussi le coup du siècle). Le joueur aura alors seulement 35 ans en 2028 au moment de la fin de ce contrat (seulement, là aussi, car maintenant certains signent jusqu’à 40 ans et plus et pour des montants qui ne ressemblent plus à grand chose…)
(photo AP)
Et dans le genre joueur sous côté, nous avons en José Ramírez un parfait exemple. Il joue pour une franchise loin d’être des plus glamours (et pourtant quelle histoire) dans une ville également loin d’être un atout (et pourtant les gens de Cleveland sont très fiers de leur ville) au moment d’attirer les joueurs. Ramirez c’est quand même 4 fois All-star, 3 silver slugger et 4 fois dans le top 5 du AL MVP (sur 10 ans). Je n’ose imaginer si ce joueur avait la même couverture médiatique que certains de ses illustres copains de la AL… (cela éviterait probablement certains commentaires de “connaisseurs” se demandant ce que José Ramirez fait dans ce classement et aussi bien placé). Bref en 2022 José a fait du José, il a tapé 168H sur 601AB (son 3ème meilleur total en carrière), 29HR (3ème meilleur total en carrière), 126RBI (son meilleur total), a couru très vite: 20SB (avec toujours la perte de casque qui fait sa marque de fabrique), et il a fait peur à beaucoup de lanceurs/manager: 20IBB (leader de la MLB). Et s’offrant, au passage, 2 grand slams. Le tout avec une blessure au pouce droit qu’il traîne depuis le mois de juin… Il a subi une opération au mois de novembre et sera prêt pour 2023 pour à nouveau faire ce qu’il préfère : faire parler son talent sur le terrain avec le chandail de l’équipe qu’il aime. Vamos José!
Notre pronostic
L’effectif a peu bougé, les valeurs sûres sont toujours présentes et Francona est toujours sur le banc, qui a “signé” un contrat pour le moins unique à savoir renouvelable à chaque fois si le Manager le veut et que sa santé tient le coup (ne pas oublier son année 2021 ou il fût absent pas mal de temps pour des problèmes personnels et de santé). Dans une division qui n’a pas (ou plus) d’épouvantail, les petits jeunes peuvent nous refaire le coup de 2022 surtout après avoir gouter à la postseason (que cela serait plaisant je ne le cache pas). Arriver à un haut niveau c’est bien, le rester c’est mieux et c’est également le plus difficile. Nous attendons donc une belle confirmation de cette équipe, et surtout casser la sale réputation de la AL Central. Nettement moins mis en valeur que certaines franchises plus hype (ou encore que certains joueurs), les Guardians avancent masqués et c’est peut-être là leur forces pour 2023.
Prono : 90-72.
Une réflexion sur “Preview 2023 – Guardians : avançons sans trop faire de bruit”