Après la première partie de notre tour d’horizon des gros retours attendus de la saison 2017, voici la suite et fin des dates à cocher d’une petite croix rouge dans votre calendrier. Avec là encore des joueurs qui ont marqué les esprits de leur ancien club avant de changer d’air cet hiver. Revue d’effectif des affiches qu’il ne faudra rater sous aucun prétexte à partir du mois prochain.
-
Mai
D’abord le 5 mai avec la venue d’Aroldis Chapman et des Yankees à Wrigley Field. Alors certes le closer des Yanks’ n’a joué que trois mois pour Chicago. C’est peu me diriez-vous. Mais ces trois mois-là ont réussi à le faire rentrer dans la légende des Cubbies à la vitesse de sa fastball.Si les North Siders ont soulevé les World Series pour la première fois en 108 ans, le Cubain n’y est pas pour rien. 46 K envoyés en 26 manches, un ERA à 1.01, Aroldis a fait du Chapman à Chicago envoyant ses balles de feu – les plus rapides au monde – à tout va. Le 5 mai, c’est Bryant, Rizzo et consort qui auront droit au dessert en 9e manche…
Début mai sera agité puisque trois jours plus tard nous noterons deux ‘retour en famille’ de taille. Premièrement avec cette fois non plus un pitcher mais un catcher. Et pas n’importe lequel puisqu’il s’agit de Matt Wieters, quadruple All-Star et deux fois Gold Glove en huit saisons passées à Baltimore. Le 8 mai, le 5e choix de la draft 2007 retrouvera Camden Yards avec sa nouvelle équipe des Nationals. Le même jour, c’est Edwin Encarnacion qui frappera de nouveau au Rogers Centre de Toronto. Mais avec le maillot des Indians cette fois. En 8 ans au Canada, le Dominicain a permis aux Jays de sortir de l’ombre frappant 193 HR depuis 2012 (2e total sur cette période) avant de signer aux Indians cet hiver. Une signature pour trois ans contre 60 M$ soit le plus gros contrat de l’histoire pour la franchise de Cleveland. Mais avant cette entente en or, Encarnacion avait offert un dernier récital aux fans des Blue Jays. C’était en octobre et le DH qualifiait Toronto pour les Divisions Series avec un walk-off home run de mammouth. Quelques semaines plus tard, ‘The Royal Blue’ échouait aux portes des World Series face… aux Indians.
-
Juin
Début juin nous aurons le droit à un classique de la National League Central avec un Cardinals @ Cubs (même affiche que lors de l’Opening Day). Deux rivaux de longues dates et comme pour Romo chez les Dodgers, Dexter Fowler a choisi de rejoindre le rival de toujours, St. Louis, pour cinq ans et 82 M$. Une décision qui a fait grincer des dents chez les Cubbies où l’OF sort d’une saison accomplie avec une moyenne sur bases record en carrière record à .393 (sixième joueur de NL l’an passé). Une cuvée 2016 ponctuée par une première sélection au All-Star Game et marquée par ses 3 HR en postseason dont le premier en leadoff lors du Game 7 des WS. Sans aucun doute son plus important en carrière. Quel sera l’accueil de Wrigley Field ? Là aussi il faudra attendre le 2 juin…
Le même jour – là encore – après 11 années passées à Cincinnati, Brandon Phillips retrouvera son ancien ballpark. Plus précisément le Great American Ball Park. En plus d’une décennie passée dans l’Ohio, le 2e base a laissé son empreinte dans le cœur de chaque fan des Reds. Jugez plutôt. Trois fois All-Star, quadruple Gold Glove, « The Big Red Machine » a rejoint trois fois la postseason dans le sillage de son célèbre numéro 4. Le 2 juin, pour la première fois de sa vie, Phillips va jouer en attaque au Ball Park de Cincinnati à chaque début de manche. Et non en fin d’inning comme pour chaque équipe ‘domicile’.
-
Août
On termine ce point complet sur le calendrier avec un match de fin de saison, le 22 août. Soit un mois et demi avant le début des play-offs. Et les play-offs, Greg Holland les a bien connus avec Kansas City. Car avant de soulever le titre suprême en 2015, les Royals avaient échoué de peu, au match 7 face aux Giants l’année précédente. En 2014 il remporte même le prix Mariano Rivera récompensant le meilleur closer d’American League. Il faut dire qu’à cette époque Holland est un extra-terrestre qui sort de deux saisons ahurissantes où il pose 93 saves et un ERA moyen à 1.32 entre 2013 et 2014. En l’espace de 129 manches, il atteint presque les 200 K (193 strikeouts). Un monstre évidemment convié au All-Star Game ces deux saisons-là. La suite on la connaît, le physique ne suit plus et Greg Holland passe sous le bistouri avec la célèbre et redoutée opération Tommy John avant de revenir en 2017 sous les couleurs des Rockies. Sûr que le public du Kauffman Stadium réputé pour son ambiance saura l’accueillir comme il se doit. Lui qui n’a plus rejoué sous les couleurs des Royals depuis son opération retrouvera ses anciens fans dans l’enceinte que l’on surnomme «The K ». Pour justement envoyer du « K ».
J-Sé Gray : “In Billy Beane We Trust”
Une réflexion sur “Idoles ou Judas, ils sont de retour au pays (Partie II)”