A quelques jours du All Star Game et à l’approche de la trade deadline, c’est le moment de faire le point sur la première partie de la saison : résultats, surprises, déceptions et autres pronostics sont au programme. Et on commence par l’American League pour faire un petit état des lieux côté AL East, Central puis West. Au menu, des Yankees en mode patrons, des Astros qui s’accrochent et une lutte qui s’annonce passionante pour les places en postseason.
Bilan de mi-saison
C’est parti pour l’AL East, dont le niveau est, comme à son habitude, particulièrement relevé. Cette année, les Yankees sont une machine de guerre, Boston, Toronto et Tampa Bay se bousculent au milieu, et Baltimore ferme la marche.

Cette équipe des Yankees est en passe de faire sa meilleure saison de tous les temps. A l’image d’Aaron Judge, MVP AL méritant à mi-parcours, avec 33 home runs et un OPS de .982. Le reste de l’équipe est en grande forme : Anthony Rizzo est performant, Gleyber Torres a su rebondir après une année 2021 difficile, Giancarlo Stanton frappe toujours aussi fort et la nouvelle recrue Jose Trevino est une révélation. Les pitchers aussi sont à la hauteur : Gerrit Cole, Nestor Cortes , Jameson Taillon, Luis Severino et Jordan Montgomery ont chacun effectué au moins 14 départs et tous ont des ERA inférieurs à 3,35. Les releveurs, malgré les blessures d’Aroldis Chapman, de Jonathan Loaisiga et de Chad Green ont tenu bon, notamment avec le remarqué Clay Holmes. Si le titre de la division semble acquis, on souhaite qu’aucune blessure majeure ne viennent gâcher cette année incroyable.

Après un début de saison en demi-teinte, les Red Sox se sont littéralement enflammés en juin, emmenés par d’excellentes sorties de lanceurs starters dont Rich Hill et Michael Wacha ou encore Nick Pivetta, pour ne mentionner qu’eux. Impossible de ne pas citer au sein de leur attaque le phénomène Rafael Devers et Xander Bogaerts qui continue de nous épater. Malgré un nouveau coup dur pour Chris Sale (fracture de l’auriculaire), et même si on les voit mal rattraper les Yankees, les Red Sox devraient nous offrir de beaux matchs et combler petit à petit leur déficit de victoires dans la seconde partie de la saison.

Après une saison 2021 où il passent de très peu à côté de la qualification en playoffs, les attentes étaient élevées concernant les Blue Jays. Il y a eu quelques belles choses mais, malgré tout, cela reste un peu décevant compte tenu du pedigree de l’équipe. Bo Bichette, Théoscar Hernandez, Vladimir Guerrero Jr ont été bons, on est d’accord, mais pas extraordinaires. Il faut par contre avouer une petite déception côté Matt Chapman dont on attendait un peu plus de panache et d’apport à l’équipe. Pour terminer sur un point positif, Alejandro Kirk a lui montré de jolies choses au bâton. Dans la rotation, Alek Manoah est la vraie bonne surprise : il est le 7ème lanceur de la ligue en ERA. Sur le papier, le talent est à là mais il va falloir aux Blue Jays plus qu’un sursaut pour nous épater.
Shane McClanahan should start the All-Star Game.
It isn't close. pic.twitter.com/aBSYispVyP
— Tampa Bay Rays (@RaysBaseball) July 9, 2022
Cette saison les Rays font face à de (très) nombreuses blessures. On va gagner du temps et parler des joueurs qui sont en forme. La grosse sensation de cette saison sur le monticule est clairement Shane McClanahan, quasiment intouchable avec un énorme 147 retraits au bâton. On a ici, à notre avis le favori de l’AL Cy Young. Les pièces maîtresses au monticule que sont Andrew Kittredge, JP Feyereisen ou Pete Fairbanks ont connu des passages assez long à l’infirmerie. Sans oublier Tyler Glasnow qui leur manque beaucoup également. Côté frappeurs, des blessés aussi et puis quelques petites déceptions, des joueurs dont on attendait plus de résultats, comme Wander Franco et Randy Arozarena. Toujours est-il qu’il reste Ji-Man Choi, Harold Ramirez et Isaac Paredes pour tenir la barre en attendant des jours meilleurs.

Il y a du mieux côté Orioles cette année, on pourrait même aller jusqu’à parler d’un niveau respectable. Au pitching Tyler Wells s’en sort particulièrement bien, et en continuant sur la jeune génération on peut aussi nommer Adley Rutschman, qui a fait une entrée remarquée dans la ligue en position de catcher. Au bâton Austin Hays , Ryan Mountcastle et Trey Mancini sont frappent plutôt bien. Les matchs de division auront un fort enjeu pour la qualification et Baltimore semble un peu moins enclin à laisser ceux-ci filer entre les doigts de ses rivaux de l’AL East.
On poursuit le bilan avec l’AL Central. Après avoir brièvement perdu la première place, les Twins de Minnesota ont repris la tête de la division et conservent une longueur d’avance sur Cleveland et Chicago. Les Tigers et les Royals sont à la traîne.

Les Twins mènent la danse au sein de leur division. L’attaque portée entre autres par Byron Buxton et Luis Arraez performe. L’absence de Jorge Polanco pour blessure s’est bien faite sentir mais les ajouts au lineup portent leurs fruits : Urshela et Sanchez ont trouvé leur place. Mieux encore, les top prospects ont été intégrés au fil de la saison : Royce Lewis a brillé avant de sortir sur blessure, et Jose Miranda a pu prendre du temps de jeu. Côté pitchers, Joe Ryan tient la barre et le retour prochain de Chris Archer pourrait apporter un second souffle sur le monticule. Attention tout de même au départ de l’entraîneur des lanceurs, Wes Johnson (pour le même poste avec LSU en universitaire), espérons que la course des Twins au titre AL Central ne s’en trouve pas interrompue.

Les Guardians : nouveau nom, nouvelle ère ? Il s’agit en tout cas d’une des plus jeunes équipes de la ligue et on sait bien que cela peut être autant un atout qu’une faiblesse. L’homme en forme à Cleveland, c’est clairement José Ramirez. Il peut peut également compter sur Andres Gimenez et Amed Rosario pour booster l’attaque. Shane Bieber et Triston Mckenzie de leur côté tiennent la distance au pitching. Parvenir à battre les Twins, rivaux de division, est une bonne chose mais il leur faudra réussir à gagner face à d’autres équipes pour espérer poursuivre leur ascension.

La saison dernière, les White Sox ont terminé cinquième de l’AL en points par match et quatrième en OPS+. Compte tenu du nombre de frappeurs à leur apogée et en constante amélioration dans le lineup, il n’était pas irréaliste d’attendre encore plus d’eux en 2022. Au lieu de cela, Chicago se débat actuellement pour remonter au classement de sa division. Les blessures ont certainement joué un rôle dans cela. Yoan Moncada a notamment manqué une bonne partie de la première moitié de saison et peine à retrouver son niveau. Tim Anderson et Jose Abreu mènent l’attaque à la frappe et Dylan Cease montre de belles choses sur le monticule. Peut-être qu’Eloy Jimenez, tout juste sorti de l’infirmerie après une longue absence peut aider à redresser le navire.

Les Tigers ont mieux joué ces derniers temps, mais le tableau d’ensemble de cette première partie de la saison est assez sombre. Le lanceur partant Tarik Skubal avait réalisé un bon début de saison avant de s’effondrer sur les derniers matchs. Du côté de l’attaque, Miguel Cabrera est toujours présent et ambitionne de conserver une moyenne en carrière au dessus de .300 d’AVG. Si Jonathan Schoop fait du bon travail en défense, on peut pourtant être déçu de ses performances au bâton avec un AVG à seulement .212. On en attendait plus également de Javier Baez. Même si au global cela semble aller s’améliorant, c’est trop peu, ou trop tard en tout cas. Côté jeunesse, Spencer Torkelson et Riley Greene donnent aux Tigers quelque chose à construire, mais il va falloir plus que cela pour sortir la tête de l’eau.

Chez les Royals, c’est une saison sans grand espoir cette année malgré l’arrivée en Ligues Majeures de bons nombre de leurs top prospects. Bobby Witt Jr. était le premier à gagner sa place, il a commencé très fort avant d’avoir un peu plus de mal à obtenir des résultats au bâton. Mais qu’on ne s’y trompe pas, l’attention qu’on lui porte est justifiée : il montre des signes encourageants à la batte et apporte beaucoup en défense. Bien que la blessure de Salvador Perez soit malheureuse, l’arrivée au poste de catcher de la nouvelle recrue MJ Melendez qui a su rapidement trouver ses marques a été un point positif, d’autant qu’il frappe plutôt bien également. Et avec l’échange de Santana qui a ouvert la porte à Vinnie Pasquantino, les Royals continuent de rajeunir, c’est une bonne chose. Ils ont d’excellents prospects qui devraient avoir un impact sur le club très rapidement. C’est tout le mal qu’on leur souhaite.
Et pour terminer faisons le point sur l’AL West. Sans surprise les Astros font la course en tête tandis que les Mariners font bonne figure. C’est plus compliqué pour les Rangers et Angels et pire encore pour les Athletics.

Les Astros sont l’équipe la plus en forme, ils gagnent à domicile, à l’extérieur et impressionnent sur le monticule comme au baton. Après un début de saison en demi-teinte, Alex Bregman s’est bien repris. Yordan Alvarez, lui, frappe fort, très fort même. Joueur complet, il pourrait bien, s’il continue sur sa lancée, faire de l’ombre à Aaron Judge dans la course au titre de AL MVP. Et le reste du lineup, d’Altuve à Brantley en passant par Gurriel, est tout aussi solide, c’est là la grande force des Astros. Et que dire du pitching staff? difficile de se souvenir que Justin Verlander se remet tout juste d’un Tommy John tant il excelle depuis son retour. C’est sans conteste le meilleur lanceur de l’American League et très probablement le meilleur en MLB avec une rotation (Valdez, Garcia, Urquidy, Javier) au diapason.
“Get out the rye bread and mustard!”
🔊 on for Rick’s call of @JRODshow44’s grand salami. pic.twitter.com/KcSupDirva
— Seattle Mariners (@Mariners) July 16, 2022
Après avoir lourdement chuté en juin, les Mariners ont rebondi de belle manière, et ce malgré l’absence de Ty France. Ils le doivent à un Robbie Ray dominant, qui a très fortement baissé son ERA lors de ses dernières sorties, et bien évidemment à un Julio Rodriguez qui n’en finit pas de briller. Il compte désormais 52 points produits et 21 bases volées cette saison, devenant le premier joueur de première année depuis 1933 à atteindre ces statistiques. Carlos Santana paraît avoir retrouvé son niveau de forme habituel, c’est rassurant mais cela n’efface pas complètement la déception Adam Frazier cette saison. Au final l’équipe a fait de très nets progrès et l’alchimie semble au rendez-vous, serait-ce la fin de 21 ans sans présence en playoff pour les Mariners ?

Les Rangers ne sont tout simplement pas eux-mêmes en ce moment, c’est aussi simple que cela. D’une production parfois difficile au bâton aux lanceurs de relève qui ne font pas le job, ils ont traversé une mauvaise passe. Quelques bonnes semaines, y compris d’Adolis Garcia, leur ont permis de remonter un peu en enregistrant plusieurs victoires d’affilée. La division est clairement hors de portée, mais les Rangers reviennent lentement dans la course aux wild-card, en partie grâce à l’effondrement des Angels. Corey Seager et Nathaniel Lowe tirent l’attaque vers le haut, Marcus Semien a pas mal déçu lors des premiers matchs mais semble se reprendre et montre sa valeur au bâton comme sur les vols de base. Ce sera un peu court en 2022 mais la jeune génération des Rangers est très prometteuse : Owen Blanc, Jack Leiter ou encore Ezequiel Duran laissent entrevoir un avenir radieux.

Les Angels ont atteint des sommets jamais vus depuis des années au cours des premières semaines de la saison. Puis tout s’est effondré, leur jeu passant d’une déferlante à un désordre total. Côté positif Reid Detmers est devenu le plus jeune lanceur de l’histoire de l’équipe à effectuer un no-hitter en solo. Shohei Ohtani continue de faire le show à la frappe comme sur le monticule : fin juin il produit 8 points dans un match, puis retire 13 frappeurs le lendemain. Mike Trout empile les home runs, mais avec les blessures de David Fletcher (qui devrait revenir bientôt) et d’Anthony Rendon entre autres, cela ne suffit pas. Les Angels ont battu leur record de franchise de 14 défaites consécutives et avec elles leurs chances de remporter la division ou une place en wild-card. Cette franchise semble encore une fois aller nulle part, malgré les efforts de deux des talents les plus grands et les plus productifs du baseball. Triste est le seul mot qui semble approprié.

Les Athletics sont les derniers dans les majors en moyenne au bâton, en moyenne de présence sur base, en puissance de frappe et… en nombre de spectateurs. Le pire record des A’s sous Billy Beane était de 68-94 en 2015, mais la franchise semble bien partie pour le dépasser. Les A’s comptent quand même quelques joueurs intéressants comme Sean Murphy, Tony Kemp ou encore Seth Brown. Frankie Montas et Paul Blackburn sont les pitchers qui s’en sortent le mieux, mais ils pourraient partir avant la trade deadline. Entre le manque de résultat et la menace du déménagement d’Oakland les fans ont du souci à se faire pour l’avenir de leur franchise.
Les dossiers chauds de la deuxième partie de saison
Aaron Judge et le club des 60 – Avec déjà 33 Home Runs en 91 matchs disputés, Aaron Judge file sur la base de 59 longues balles en saison régulière, et est donc dans les clous pour rejoindre le plus prestigieux club des frappeurs de puissance, celui des 60 Home Runs.
Jusqu’où ira Aaron Judge si les blessures l’épargnent enfin : peut-il rejoindre Maris, Ruth, Sosa (3 fois), McGwire (2 fois) et Bonds, les cinq membres du club des 60 ? peut-il dépasser Roger Maris, qui tient toujours le record sous le maillot des Yankees (62).
Allez soyons fous, c’est utopique mais ne pourrait-il pas même, au profit d’une période faste, aller titiller le monde stupéfiant des 70’s, un monde au-delà du réel que seuls Barry Bonds (73) et Mark McGwire (70) ont su atteindre. Rien ne semble impossible pour le Judge cette saison.
Une année de tous les records? – Encore un record, encore les Yankees mais cette fois ils ne sont pas tous seuls. Car la lutte fait rage entre les superteams pour le meilleur bilan des Majors, et les Yankees sont à ce jour encore les leaders de cette course folle avec un bilan de 63-28, ou 69.2% de victoires, ce qui les mets sur les bases d’une saison à 112 victoires malgré un petit coup de mou juste avant le All Star Game.
Pas loin, vous l’admettrez, du record absolu posté par les Mariners d’Ichiro en 2001, mais le plus dingue est que les Yankees sont loin, très loin d’être à l’abri ne serait-ce que pour le meilleur bilan d’American League : les Houston Astros sont bouillants et ne sont plus qu’à 3.5 wins des Pinstripes avec un bilan de 59-31 (65.6%, sur les bases de 106 victoires) tandis qu’en National League, les Dodgers sont encore plus proches avec un débours de 2.5 victoires et un bilan de 60-30 (66.7%, sur les bases de 108 victoires).
Lutte pour l’avantage du terrain en postseason, lutte pour la suprématie en American League, lutte pour le record absolu de victoires ? Il faudra surveiller de près les bilans de fin de saison, car les compteurs pourraient atteindre des niveaux stratosphériques.
Les caves se rebiffent – On a beaucoup parle de la supériorité de l’AL East, et de ses trois équipes majeures – hors Yankees – qui devaient se partager les Wild Cards en fin de saison. Tellement que l’on aurait pu manquer la révolte des « déclassés » : Les Mariners, d’abord, qui étaient tout près d’arracher une qualification en fin de saison dernière et se sont replacés dans le peloton de tête à la faveur d’une série de 13 victoires consécutives juste avant le All Star Game, dans le sillage d’un Julio Rodrgiuez en feu.
Les Orioles ensuite, mauvais élève de l’AL East devenu trouble-fête et signalant la fin de sa période de reconstruction. Et n’oublions pas les Indians Guardians, qui, bon an mal an, se retrouvent toujours plus ou moins dans le mix en profitant de la mollesse de leur division (on vous regarde les White Sox). A mi-saison on a au moins 7 candidats aux trois Wild Cards avec cinq victoires pour séparer les Rays et les White Sox. Les strapontins seront chers.
Il faut partir maintenant Monsieur La Russa – Son arrivée à la tête d’une génération de joueurs que l’on annonçait comme l’une des meilleures de ce début de siècle a posé question. Certains pensaient que son expérience de manager légendaire pourrait suffire à tirer le meilleur d’un groupe de grand talent. D’autres disaient que sa personnalité de vieux boomer raciste et alcoolique ne pourrait pas coller avec un groupe de jeunes joueurs multiculturel et plein de personnalité. Ces derniers avaient probablement raison.
Auteur de nombreuses décisions tactiques controversées, critiqué pour sa gestion, et surclassé par les Astros lors des Division Series la saison dernières, après avoir profité de la faiblesse extrême de l’AL Central pour s’offrir un titre de division, La Russa ne semble plus l’homme de la situation. Ses White Sox sont troisième de leur division derrière les Twins et les Guardians, un gâchis incroyable au vu des armes à sa disposition.
Apres Montoyo, Maddon et Girardi, on ne voit pas comment Tony La Russa pourrait ne pas être le quatrième manager à perdre son poste. Cela semble inévitable, si les White Sox ne veulent pas perdre une saison de plus dans leur quête annoncée d’une victoire en World Series.
Justin et les gamins aux dents longues – A eux trois ils ont lancé 544 matchs de Major Leagues, précisément… 471 pour Justin Verlander, 43 pour Shane McClanahan et 30 pour Alek Manoah. Et les voilà aujourd’hui concurrents dans la course au Cy Young d’American League. Absent des terrains depuis deux ans en raison d’une opération Tommy John, Verlander aura pu apprécier devant sa télé les performances des deux gamins, 7 et 8e du Rookie of the Year 2021, respectivement.
Aujourd’hui, ils se tiennent dans un mouchoir de poche avec chacun de jolis arguments en termes d’ERA/WHIP (Verlander : 1.89/0.88, McClanahan : 1.71/0.80, Manoah : 2.28/0.96) que de WAR (JV : 3.0, SMC : 3.8, Manoah : 3.3) ou d’ERA+ (JV : 203, SMC : 212, Manoah : 176). Avantage McClanahan pour le moment (voir ci-dessous) mais on surveillera l’évolution de la situation entre un Verlander qui revient d’une longue blessure et deux jeunes encore novices à ce niveau d’excellence. A moins qu’un Dylan Cease ou un Nestor Cortes ne viennent troubler la fête ?
Postseason et Awards : les pronos de TSO
Qualifiés en post season :
Yankees
Astros
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Twins
Rays
Blue Jays
Mariners
Rookie of the year : Julio Rodriguez
Il maintient un niveau incroyable au bâton (16 HR et 52 RBI) depuis le milieu du lineup de Seattle, il est également une vraie menace une fois sur bases avec 21 bases volées depuis le début de la saison et enfin sa défense est excellente. LA révélation d’un début de saison riche en lancements de top prospects.
Cy Young : Shane McClanahan
Arrivé en MLB l’an dernier, il a su développer et accélérer son développement en affinant sa technique. Il domine littéralement grâce à une constance incroyable qui lui permet de mener l’American League en termes d’ERA/ERA + (1.71, 212), de WHIP (0.80) ou encore de moyenne au baton adverse (.176). Point noir : il n’est QUE deuxième au nombre de strikeouts (147 contre 150 à Dylan Cease)
MVP : Aaron Judge
Ses statistiques de frappeurs parlent pour lui : 33 home runs à la mi-saison et .982 d’OPS, il est capable d’aligner les longues balles mais aussi de faire gagner son équipe sur un coup sûr, sans trembler. Il est également crucial avec en défense avec bons nombre de retraits et porte véritablement son équipe, qui rappelons-le fait une des meilleures saisons de son histoire, sur le terrain comme dans le dugout.