C’était 2017! Le meilleur et le pire de la saison

Pour clôturer en beauté cette année 2017, la rédaction de The Strike Out vous offre un Best Of 100% MLB. Notre chroniqueuse et nos chroniqueurs reviennent sur la saison écoulée, forte en émotions et en surprises, en ayant choisi leur meilleur moment, leur pire également et, enfin, leur coup de cœur. Des choix personnels mais qui vous permettront de replonger dans les exploits, les échecs et les belles histoires de la Major League Baseball version 2K17 !

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Gaétan Jeter

Best Moment – Victoire des Yankees sur les Indians en ALDS

Clairement, le meilleur moment de la saison pour mon équipe préférée. On ne donnait pas cher de la peau des Baby Bombers face aux finalistes des World Series 2016. Cleveland avait survolé la saison régulière en American League avec une superbe fiche de 102-60. Ils étaient sans aucun doute LE prétendant au titre avec les Astros de Houston. Les deux équipes devaient jouer le titre en World Series lors de la finale de l’Américaine. Sauf que les Yankees en ont décidé autrement.

Les deux équipes ont livré une très belle série où les favoris ont tenu leur rang en remportant les deux premiers matchs dont le second sur le score de 9-8 en 13 manches. À ce moment-là, les Indians semblent avoir acquis leur qualification. Les Yankees ne sont pas prêts à les faire tomber. Trop tôt pour cette équipe en reconstruction (mais déjà en postseason!).

Et non ! Les Pinstripes ont la culture de la gagne et relancent la série avec une victoire 1 à 0 au Yankee Stadium derrière une performance extraordinaire de Ma-kun Tanaka. La suite : les Yankees enchaînent deux autres victoires pour s’imposer en cinq machts, chaque rencontre révélant un héros des Baby Bombers (Severino, Bird, Sanchez, Gregorius). De quoi annoncer un avenir radieux pour des Yankees encore en reconstruction.

Worst Moment – Shohei Ohtani rejette les Yankees et signe aux Angels

Vous vous attendiez que le fan des Yankees que je suis cite la défaite en ALCS face aux Astros ? Erreur. Certes, la défaite face au futur champion a été un coup dur mais ce coup dur fut très vite relativisé. Après tout, les Astros étaient programmés pour gagner dès 2017 alors que les Yankees étaient une équipe surprise, que beaucoup voyaient en fin de classement de la division Est. Or, les Yankees ont poussé les texans jusqu’au 7ème match des finales de l’Américaine, revenant une nouvelle fois de l’arrière.

En revanche, l’affaire Ohtani a été un camouflet, éphémère, pour les Yankees qui étaient les favoris pour faire venir le Babe Ruth japonais. Vous connaissez mon amour pour l’histoire et la culture du baseball. Le Babe Ruth japonais rejoignant l’équipe du vrai Babe dans une formation prometteuse, c’était le rêve. Et là, la douche froide. Ohtani écarte les Yankees, regarde vers la côté Ouest et signe finalement chez les Angels. Les Angels ! Même pas les Mariners, les Giants ou les Dodgers, équipes qui ont eu leur lot de stars japonaises (Masanori Murakami, Ichiro, Hideo Nomo, Kenta Maeda, Yu Darvish). Quelle déception de voir ce talent partir… aux Angels. Surtout, ce camouflet aurait pu endiguer la dynamique positive des Yankees. Mais heureusement, ce mauvais moment est passé très vite (cf. mon coup de cœur).

Coup de Cœur – Le retour de l’Evil Empire

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” Rejoins-nous du côté obscur de la force ! On a Judge, Sanchez, Severino et des cookies. ” – Darth Caash Mhan

Ohtani fut un court, très court mauvais moment. Pas d’Ohtani. No problem. Cashman ramène dans sa besace le MVP de la National League, auteur d’une saison à 59 homeruns. Du pur Bronx Bomber style ! Alors que l’encre n’a pas encore séché sur le contrat d’Ohtani à LA, les Yankees relèguent cette signature au second plan en s’offrant les services de Giancarlo Stanton dans un trade très avantageux, en gardant notamment leurs meilleurs top-prospects.

Il faut dire que Brian Cashman, le General Manager des Pinstripes, après des années où il fut très (justement) critiqué, est redevenu un petit génie du mal. Cette saison, il a su manœuvrer avec aisance dans les eaux troubles des trades. Déjà en juillet, il fait revenir des White Sox David Robertson plus Todd Frazier et Tommy Kahnle (un ancien du farm-system maison), en échange de Tyler Clippard et trois prospects dont Blake Rutherford, le premier choix des Yanks à la draft 2016. Bonne pioche. Robertson, Kahnle et Frazier seront des hommes clés de la belle postseason des new-yorkais.

Cashman récidive le 31 juillet, lors de la Trade Deadline, où il récupère le starter des A’s Sonny Gray en échange de trois minor leaguers dont le top-prospect blessé Dustin Fowler. On pleure à Oakland et on crie au génie dans le Bronx. Même si Sonny Gray ne livrera pas totalement la marchandise, ce trade reste excellent pour l’avenir de la franchise.

Depuis, les Yankees ont fait signer pour un an CC Sabathia, se sont délestés de Chase Headley et de son salaire (Jacob Ellsbury devrait suivre) et ont gardé leurs top-prospects dans leur fabuleux farm-system. Les Yankees ont beaucoup de moyens financiers, beaucoup de talents sur le terrain ou pour des trades avantageux, et de la malice. The Evil Empire strickes back !

Martin Keuchel

Best Moment – Le Sacre des Houston Astros

Evidemment, en grand fan des Astros que je suis, je ne pouvais pas ne pas choisir ce moment. Le sacre du club de Houston, le premier en 56 ans d’existence, a été un soulagement pour cette franchise longtemps décriée. Surtout ce titre est venu récompenser ces fans inconditionnels ainsi que les habitants de cette ville qui a tant souffert durant cette année. Bien emmené par son MVP, José Altuve et par de nombreux joueurs de son cru, Houston a d’abord arraché sa qualification face aux Yankees (coucou aux deux autres rédacteurs, fans des Yankees) avant de prendre le meilleur sur les Dodgers au bout d’une série d’anthologie. Pour en savoir plus, j’ai fait un article sur le titre des Astros, vous pouvez le (re)lire par ici : http://thestrikeoutfrance.com/2017/11/08/world-series-houston-astros-premiere/

Coup de Coeur – Les Dbacks de l’Arizona

2016 aura été une saison à oublier pour les fans de l’Arizona. Du coup, on décide de tout chambouler, place à un nouveau GM et un nouveau coach. L’effet est immédiat puisque les Dbacks réalisent une grosse saison au sein de la très relevée NL West. Ainsi Torey Lovullo, le manager rookie, parvient à tirer le meilleur de ses hommes et termine la saison avec un bilan de 93 victoires, soit une amélioration de 24 succès par rapport à 2016. Un regain qui vaudra au coach le titre de meilleur manager de la National League.

Une bonne forme que l’on peut mettre au crédit du toujours sous-côté Paul Goldschmidt qui réalise encore une saison XXL (.297/36HRs/120RBIs/18SBs) mais aussi au retour à son meilleur niveau de l’ace Zack Greinke qui a rassuré les fans de la franchise. Et si on rajoute des joueurs comme Jake Lamb ou encore David Peralta, cela donne une équipe très complète. Surtout lorsque cet été, le club décide de sortir l’artillerie lourde en s’offrant les services de JD Martinez. Le puissant batteur va donner un second souffle à l’équipe pour lui permettre de tenir le rythme imposé par les Rockies. En 62 matchs l’ancien joueur de Houston et de Détroit va frapper 29 Homeruns pour le club. C’est ainsi que les Dbacks accèdent aux playoffs en passant par un match de wildcard face … aux Colorado Rockies. Au terme d’un match fou, c’est bien les pensionnaires de Chase Field qui s’offrent le droit d’aller affronter les Dodgers. La marche sera trop haute face aux joueurs de LA, mais cette saison a laissé entrevoir de belles choses.

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Paul Goldschmidt – Christian Petersen/Getty Images

Cependant il faudra faire attention, JD Martinez ne sera sans doute plus au club la saison prochaine, puisqu’il est arrivé à la fin de son contrat. Et le closer Fernando Rodney est lui parti du côté des Twins. Deux grosses pertes qu’il faudra combler car, dans cette division, les Dodgers resteront les Dodgers et les Rockies se sont énormément renforcés. Mais l’espoir est de mise du côté du désert. Reste désormais à confirmer.

Worst Moment – La blessure de Mike Trout  

C’est un peu l’un des visages de la MLB. Mike Trout est l’un des meilleurs joueurs de la ligue et sera sûrement un Hall of Famer à la fin de sa carrière. Le joueur désigné Rookie de l’année et deux fois MVP a seulement 25 ans, mais il est déjà comparé aux meilleurs joueurs de l’histoire de ce sport. Et en 2017, Trout était en train d’assumer son statut de superstar en signant l’une de ses meilleures saisons en carrière. Ainsi après 46 matchs en 2017, le joueur de champ centre affichait des stats incroyables avec une moyenne au bâton de .337 mais aussi 16HRs. En route vers un nouveau titre de MVP.

Mais voilà, après une glissade vers la 2e base, Mike Trout se blesse aux ligaments du pouce. Verdict entre 6 et 8 semaines d’arrêt et le premier passage de sa carrière par la case DL. De retour à la mi-juillet, le joueur va continuer de produire à une cadence de MVP et terminera la saison avec des stats qui n’ont rien à envier à personne : .306/33HRs/72RBIs. Impressionnant malgré presque deux mois d’absence.

Imaginez seulement s’il avait pu jouer toute la saison. Il aurait pu faire des ravages et pourquoi pas aller chercher, ou du moins accrocher, Aaron Judge au niveau des Homeruns.

Du coup, une absence qui va lui coûter sa place dans la course au MVP, où il terminera finalement 4e. Dommage pour la MLB, pour les Angels et pour les fans du baseball en général de devoir se passer d’un joueur tel que lui. Nul doute qu’il aura à cœur de se rattraper en 2018.

Bastien LeGrom

Best Moment – Les Wild Card Games complètement fous

Certes, les résultats furent logiques et la marge de victoire des qualifiés sans véritable discussion, mais les deux Wild Card Games furent, avec des World Series déjà légendaires, deux des grands moments de la saison.

A New-York, d’abord, où un double craquage des starters Severino et Santana rebattait les cartes dès la première manche, ouvrant la voie à un duel de releveurs et de sluggers. Judge, Gregorius, Rosario, Dozier trouvaient tous le chemin des étoiles dans un match qui allait annoncer la couleur de play-offs spectaculaires et placés sous le signe des frappeurs, et ouvrir la voie au superbe parcours des Yankees.

Mais ce n’était rien par rapport au Wild Card Game de National League, le lendemain au Chase Field, entre les Diamondbacks et les Rockies. Une opposition farouche qui vira véritablement à l’improbable quand le releveur d’Arizona, Archie Bradley frappa un two-run triple dans la septième manche avant de concéder deux home runs consécutifs de Nolan Arenado et Trevor Story dans la foulée. Dans un match qui aura vu pas moins de 30 hits (17-13, Arizona) dont 4 Home Runs, 4 Triples et 4 Doubles, les coéquipiers de Paul Goldschmidt feront finalement la différence dans la huitième manche, au terme d’une soirée exceptionnelle dans un Chase Field surchauffé.

Pour moi qui n’ait pas pu compter sur mes Mets pour me réchauffer le cœur, l’un des plus grands moments de cette année de baseball.

Worst Moment – Le printemps des New York Mets

Il n’aura fallu que quelques jours pour que la saison 2017 des New York Mets se désagrège complètement, sous les yeux attristés (mais pas vraiment surpris) de leurs supporters. Yoenis Cespedes se blessait d’abord le 28 Avril, une blessure habituelle à la cuisse, mal soignée, le joueur voulant revenir au plus vite, et qui n’en aura pas fini de revenir jusqu’à ce que le slugger cubain jette l’éponge, fin aout.

Le même jour, Noah Syndergaard voyait son départ du soir reporté pour une douleur au biceps. Il refusera de passer une IRM, insistera pour lancer deux jours plus tard et se causera une déchirure aux muscles obliques : quatre mois d’absence…

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Noah aime cette blague de gamin…

Une semaine plus tard, Matt Harvey était suspendu par le front-office de la franchise du Queens après avoir déclaré forfait le jour de sa titularisation. En cause, une migraine due à une partie de golf. Officieusement, le Dark Knight avait passé la soirée dans les rues de Gotham à évacuer les frustrations de toutes sortes. Le reste de la saison sera un long chemin de croix pour l’ace déchu de Citi Field qui terminera 2017 avec un bilan de 5-7 et un ERA de 6.70. Oh, et encore dix jours plus tard, c’est Captain America, David Wright, qui craquait lors de son programme de réhabilitation, rendant de plus en plus lointain l’espoir de le revoir un jour sur les terrains de MLB.

Si les espoirs de voir Terry Collins et ses hommes titiller les Nationals en NL East étaient plus que minces, cet effondrement dès le début de saison n’aura été que le coup d’envoi d’une saison calamiteuse à tous niveaux. Fraichement arrivé à New York, Mickey Callaway récupère une équipe brisée par le doute et les soucis physiques malgré son potentiel, et un chantier monumental pour son premier job en tant que Head Coach.

Coup de Cœur : Sacré, Carlos Beltran !

Il existe dans le baseball, comme en tous sports, ces joueurs que l’histoire laisse au bord du chemin. Ces artistes comptant parmi les meilleurs éléments de toute une génération, qui resteront à jamais les rois maudits d’une époque qui leur semblait promise. Au crépuscule de sa carrière, Carlos Beltran a probablement cru qu’il serait, lui-aussi, l’un de ces héros sans bague. Lui, l’homme aux 2275 hits et 435 Home Runs, à l’excellence ininterrompue en 20 ans d’exercice dans les Ligues Majeures, avait déjà sa place réservée dans le ballot du Hall of Fame… mais il lui manquait le plus important.

Tête d’affiche des Mets de la grande époque, on se souviendra surtout de lui pour « ce » strikeout terminal subi sur une curveball impossible lancée par un jeune Adam Wainwright. Puis il passera chez les Giants une année impaire, chez les Cardinals un an trop tard, chez des Yankees dans le creux de la vague puis chez des Rangers toujours maudits… En 65 matchs de playoffs, il aura frappé .307 pour 16 Home Runs et 42 RBIs… Toujours placé, jamais champion…

Jusqu’à cette dernière saison avec les Astros, dans laquelle il occupera presque exclusivement des rôles de frappeur désigné ou de pinch hitter. Loin de ses grandes années, il gardera pourtant toujours cet état d’esprit exceptionnel qui fut le sien au cours de deux décennies de baseball majeur, et accompagnera Houston jusqu’au titre suprême. Les larmes de joie de Carlos Beltran sur le gazon du Minute Maid Park furent la récompense de toute une vie dédiée à l’excellence. Jeune retraité, il peut partir en vacances l’âme légère et la bague au doigt. Merci pour tout et bon vent, Champion !

Marion Jeterette

Best Moment – La saison des Yankees

Quelles étaient loin les émotions de la finale 2009 et ce dernier titre remporté par mon Core Four adoré! J’ai enfin retrouvé mes Yankees au plus haut de la MLB alors que je ne m’y attendais pas. Je les avais mis seulement 3e de ma preview AL East et imaginais comme beaucoup une année de “transition”… Quelle claque que ce combo entre les jeunes canonniers Judge / Sanchez, la bonne humeur des Gregorius / Castro / Torreyes, la révélation Severino et les vétérans régénérés Gardner / Sabathia.

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Sanchez et Judge ont enflammé la saison des Yankees / Crédit Sporting News.

Déjà heureuse des résultats en saison régulière, la postseason des Yankees m’a réconcilié avec mon équipe. Bon j’avoue que je n’en menais pas large à peine le Wild Card game contre les Twins débuté ; mais c’est comme si le scénario des playoffs de NY était écrit : partir de derrière pour mieux créer la surprise. OK contre Minnesota, les Yankees étaient favoris… mais que dire de cette série de ALDS contre les Indians, ultra favoris pour une place en World Series! Être menés 0-2, revenir à 2-2 et remporter le Game 5 à Cleveland avec le futur AL Cy Young, Corey Kluber, sur le monticule : perf monstrueuse! Je me suis tellement prise au jeu que la défaite au Game 7 des ALCS face à Houston m’a déçue alors que je n’osais même pas en rêver 6 mois avant!

Worst moment – La défaite des Nationals en NLDS

Ce devait être l’année pour Washington d’enfin franchir ce premier tour de playoffs… mais comme d’habitude les Nats n’ont pas été à la hauteur de l’attente placée en eux. Leur saison régulière a été hyper impressionnante avec un duo Scherzer-Strasburg qui a trusté 2 des 3 places du vote NL Cy Young et un line-up de feu Harper-Zimmerman- Murphy-Rendon. Mais Washington a paradoxalement souffert de sa domination en NL East (20 matchs d’avance sur les Marlins au classement final). Affronter des adversaires très faibles ne les prépare pas aux matchs serrés de postseason.

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Harper se fait retirer sur K et les Nats sont éliminés par les Cubs en NLDS / Crédit Chicago Sun-Times.

Les Nats étaient favoris contre les Cubs malgré le statut de champions en titre des Chicagoans. Mais ces derniers se sont appuyés sur une saison compliquée pour se ressouder et jouer “en équipe”. Face à eux, des Nats qui semblaient porté le poids de leurs échecs précédents sur leurs épaules. Une attaque transparente et un bullpen qui gâche deux sorties exceptionnelles des Aces ont précipité la franchise du haut du Capitole. Harper est en fin de contrat à l’issue de la saison 2018. En attendant de connaître sa décision sur son avenir, Washington n’a plus de temps à perdre pour remporter un titre.

Coup de coeur : Deux matchs au Rogers Centre

Après deux matchs au Yankee Stadium de New York en mai 2016, j’ai eu la chance cette année de voir deux matchs au Canada dans l’antre des Blue Jays. Alors, certes la saison a été plus que maussade au Canada mais j’ai constaté qu’il y a un vrai engouement pour le baseball à Toronto. Le stade était plein pour ces deux rencontres estivales face aux Yankees et aux Pirates.

Pour une “stadium experience” complète : batting practice avant les rencontres, passage par les Blue Jays shops, dégustation de bretzel et hot-dog, sans oublier bien sûr du bon baseball! Nous avons eu droit à une rencontre avec toit ouvert au pied de la Tour CN dans une douce nuit et une rencontre toit fermé par un après-midi dédié aux kids.

Nous espérons que vous avez, comme nous, pris un plaisir immense à suivre la saison 2017. Nul doute que chacun d’entre vous aura un souvenir fort de cette saison riche en émotions.  Rendez-vous en 2018 pour une nouvelle saison et de nouvelles émotions fortes sur la planète baseball ! Bonne année 2018 à tous !

Publié dans MLB

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