Preview 2024 – Houston Astros : Space City toujours en orbite

Il y a un an à cette même période, le monde du baseball était en pleine effervescence avec la perspective de la World Baseball Classic et le début de la saison MLB. Et on peut dire que l’année 2023 nous a régalés entre le titre du Japon d’Ohtani face à Team USA, le retour des London Series et la première victoire en World Series des Texas Rangers. Nous avons eu droit à notre lot d’émotions, de beau jeu, de surprises, de déceptions, de rencontres, d’au-revoir (bye-bye Waino et Miggy)… et nous voilà déjà au départ de la saison 2024! Même sans compétition internationale à venir (il faudra attendre 2028 pour revoir le baseball/softball au programme des JO), on a hâte d’entendre PLAYBALL. Et pour tout savoir de cette saison MLB qui approche aussi vite qu’une balle lancée par Nolan Ryan, la rédac de The Strike Out vous propose sa traditionnelle série de previews. On poursuit sur la rampe de lancement des Houston Astros.

Un seul être vous manque…

Tout juste auréolés d’un deuxième titre en 2022, les Astros affichaient clairement leurs ambitions pour 2023 : le back-to-back pour affirmer leur dynastie.

La saison débute sans Justin Verlander, parti chez les Mets pour un pactole amplement mérité. Déchirement pour les fans, le joueur et le proprio, Jim Crane, qui voit son ami/partenaire de golf faire ses valises pour le Queens. N’est pas un gros marché qui veut, les Astros ne pouvant s’aligner sur l’offre des Mets. 2023 débute aussi sans José Altuve, victime d’une vilaine blessure en World Baseball Classic qui l’éloigne des terrains jusqu’à la fin mai.

Dusty Baker peut compter sur Yordan Alvarez et Kyle Tucker, mais pas sur Alex Bregman. Le 3ème basse sera totalement transparent lors de la première partie de saison (.240 AVG contre .274 en carrière). Pour couronner le tout, Luis Garcia, pitcher en progression constante, se blesse lui aussi en début de saison et sera absent jusqu’en juillet 2024. Il rejoint Lance McCullers dont le retour est programmé à la même date.

Les Astros font donc appel à plusieurs pitchers de ligues mineurs (Ronel Blanco, Brandon Bielak et la sensation JP France ) afin de compenser les absences… et les déconvenues. Cristian Javier, Cy Youngesque en 2022 et nouveau riche après la signature d’un contrat de 64 millions sur 5 ans, arrive en surpoids en début de saison et va connaître une année douloureuse (4.56 ERA, 1.27 WHIP, 8.8 K9).

La sensation JP France, chouchou des fans des Astros : 3.83 ERA, 13 Quality starts en 24 départsPhoto DR

En plus de ces absences de renom (n’oublions pas Mike Brantley, out quasiment toute la saison), Dusty Baker est chahuté. Les vieux démons ressurgissent sur son management du bullpen, et son choix de maintenir comme catch numéro 1 le vieillissant Martin Maldonado ne plaide pas en sa faveur (15 HR, 36 RBI, .191 AB, 362 AB et un difficile -1,6 dWAR quand on sait qu’il était l’un des plus performants défensivement par le passé). Car derrière lui, le rookie Yainer Diaz est LA sensation (23 HR, 60 RBI, .282, 0.7 dWAR en 355 AB : autant de stats qui le classent parmi le top10 des meilleurs catchers).

Yordan Alvarez, Home runs machine !

Et puis…

José est revenu et Altuve frappe fort d’entrée de jeu. Sur le même rythme que 2022, l’icône des Astros va produire en 90 matchs seulement une saison plus qu’héroïque : 17 HR, 51 RBI, 14 SB, .311 AB, .393 OBP, 151 OPS+ ! Il enregistrera même en 2023 plusieurs milestones inscrivant son nom un peu plus parmi les légendes de la franchise voire de la MLB : 1000 runs, 2000 hits, 200 HR, 400 doubles… mais aussi un cycle et bientôt les 300 SB (293 en carrière).

Et puis…

Alex Bregman s’est mis à jouer au baseball ! Le sien, celui qui le caractérise ! En première partie de saison, il était fantomatique : 90 matchs, 12 HR, 56 RBI, .240 AVG, .338 OBP. Mais après le All-Star Game, il devient intenable : 71 matchs, 13 HR, 42 RBI, .290 AVG, et surtout .394 OBP !

Et puis…

Justin Verlander a fait son come back ! Mal aimé à NY, triste, esseulé, loin de ses amis et de la franchise avec laquelle il a remporté 2 bagues, 2 titres de Cy Young, produit un no-hitter, la légende vivante est transférée aux Astros (qui vont y laisser pas mal de top prospects au passage) !

Malgré un Tuker MVPesque encore une fois (29 HR, 30 SB, 112 RBI, 5.4 WAR, .369 OBP), un Yordan Alvarez extra-terrestre (114 matchs seulement : 31 HR, 97 RBI, .407 OBP) ou encore un Chas McCormick qui confirme (22 HR, 70 RBI, 130 OPS+), les Astros ne gagnent pas à domicile (je vous vois venir les mauvaises langues…) : 39 W-42L, un bilan négatif au MinuteMaid Park alors que l’équipe est monstrueuse à l’extérieur (51-30).

Les Astros se mettent en difficulté tout seul… et à trois jours de la fin de la saison, les Astros comptent 2.5 de retard sur les Rangers au classement de la Division, et sont même à égalité avec les Mariners. A ce moment de la saison, les Astros ne sont même pas qualifiés pour les playoffs ! 3 victoires de suite et 3 défaites des Rangers permettront finalement à Houston de conforter son titre de division ! Inespéré…

La suite ?

Une victoire en ALDS face aux Twins (3-1) puis une défaite lors d’un Game 7 des ALCS face à ces mêmes Rangers, série lors de laquelle aucune des deux équipes ne gagnera un match à domicile – avoir l’avantage du terrain s’avérera donc contre-productif – et les Astros échouent aux portes des World Series comme en 2020.

Ce parcours en 2023 est toutefois loin d’être décevant. Il a confirmé certains joueurs formés au sein de la franchise (Abreu, McCormick, Diaz). Et il inscrit les Astros dans une continuité au plus haut niveau assez impressionnante : car depuis 2017, soit 7 saisons, les Astros comptent tout de même :

– 6 titres de Division

– 7 apparitions en finale de la Ligue Américaine (sur 7 saisons !)

– 4 apparitions en World Series

– 2 World Series remportées

Un renouvellement permanent

Chaque année, on évoque une fenêtre de tirs qui se referme. Et chaque année, les Astros nous font mentir. La force de cette franchise est de continuellement se renouveler sans passer par la case « rebuild ». Des 25 joueurs présents lors du titre de 2017, il ne reste plus qu’Altuve, Bregman, McCullers (absent depuis 1er novembre 2022) et Verlander (parti puis revenu). Sur les 40 joueurs du roster élargi, les Astros en comptent 23 formés à la maison ! Seuls les Guardians font mieux (25).

Alex Bregman sera agent libre en fin de saison.

Et lors de ces 10 dernières saisons, les Astros ont chaque année, excepté 2018, un rookie dans le top 5 : McHugh en 2014, Correa en 2015 (Rookie de l’année), Devenski en 2016, Gurriel en 2017, Alvarez en 2019 (Rookie de l’année) puis Javier en 2020, Luis Garcia en 2021 (2ème), Pena en 2022 et Diaz en 2023. Ces 4 derniers noms, produits de la maison Astros, n’étant même pas classés parmi les meilleurs top prospects du pays en leur temps. Et cela sans compter sur Kyle Tucker, ni Chas McCormick (5ème meilleur LF selon MLBNetwork), ou encore des joueurs un peu plus âgés désormais : Framber Valdez notamment.

Autour de ces jeunes pousses devenues grandes, quelques cadres sont restés. Et d’autres transactions et signatures d’agents libres savamment orchestrées (Pressly, mais aussi certains départs récents comme Maldonado, Brantley) ont permis ce succès sur la durée.

Un nouveau management…

Chose loin d’être anodine en 2024, l’équipe entame une mutation puisque sous cette dynastie qui ne dit pas son nom, les Astros vont connaître leur 3ème manager (et depuis un an, leur 3ème general manager). Dusty Baker a raccroché après tant d’années de service et laisse sa place à Joe Espada, bench coach depuis 2018.

Joe Espada, nouveau manager des Astros ! – Photo DR

Son choix était une évidence pour Jim Crane, tant l’ancien joueur-pro connaît parfaitement encadrement et surtout joueurs avec qui il a pour certains une relation quasi amicale. Son discours depuis son intronisation, lui qui était sollicité par d’autres franchises, est clair et limpide et sa communication rassurante. Avec en prime un retour à plus de sabermetric et d’agressivité dans le baserunning.

… Et une nouvelle orientation stratégique

Joe Espada a la ferme intention de faire évoluer le management des Astros. Sur la forme, il se défait de cette image du bench coach proche des joueurs qui pourrait lui coller à la peau… Et sur le fond, c’est plutôt novateur : si Altuve reste le leadoff, Yordan Alvarez passe frappeur 2 (comme on a pu le voir avec Judge, Ohtani, Freeman, …). Ensuite vient Bregman en 3 puis Tucker en 4. Il créé ainsi une alternance de frappeurs (droitier, gaucher, droitier, gaucher) et donne encore plus de at-bat à Alvarez en saison. Et il décale surtout Bregman à cette 3ème place stratégique ! Lui et son OBP redoutable deviennent un poison pour l’adversaire dans deux cas : si Altuve et/ou Alvarez sont sur base, mais aussi si ces deux joueurs sont retirés ! Car Bregman a cette facilité d’aller sur base… lui qui sera suivi dans l’alignement par Tucker, en position de RBI machine, suivi de … Yainer Diaz, Jose Abreu (encore un alignement droitier gaucher). Bref un lineup à faire perdre la tête et qui donne au 9ème batteur une quasi place de lead-off !

Un lineup quasi inchangé, ou presque

Au catching donc, Martin Maldonado parti aux White Sox, Joe Espada a déclaré que Yainer Diaz sera le « everyday catcher ». Autrement dit, pas de rotation avec son backup Victor Caratini, ancien des Brewers, qui jouera lorsque Yainer sera fatigué ou en première base. Espada croit énormément dans son catcher dominicain, sans doute le plus complet offensivement en American League (Adley Rutschman ayant moins produit que Yainer en 2023), et très bon défenseur : 23 HR, 60 RBI, .282, 0.7 dWAR en 355 AB en 2023.

Yainer Diaz, un catcher – slugger ! – Photo DR

En 1ère base, c’est le vieillissant et décevant José Abreu qui va devoir relever son niveau de jeu après une saison 2023 délicate (18 HR, 90 RBI tout de même en cleanup, mais .237 AVG et .296 OBP, très loin de ses .286 AVG et .348 OBP en carrière). Miné par les blessures en 2023, José Abreu a affirmé sa volonté de ne pas décevoir cette saison. La seconde base sera toujours celle de José Altuve (voir ci-dessous). En 3ème base, on y retrouvera à nouveau le futur agent libre Alex Bregman (le front office a clairement l’intention de le prolonger) et Jérémy Pena, fantasque et vibrionnant Shortstop, platinium gold glove en 2022 et MVP des Worldseries cette même année !

En champ, Kyle Tucker (RF) et Chas McCormick (CF – LF) sont assurés de leur poste. Joe Espada a évoqué le gros travail réalisé par Yordan Alvarez pour jouer en défense en champ gauche. A moins qu’il n’évolue en DH ? Jake Meyers (CF), qui n’a toujours pas percé chez les Astros malgré son potentiel notamment défensif, peut-il se faire une place durable ? Joe Espada l’a accompagné tout l’hiver. Son spring training atteste d’une forme nouvelle.

Chas McCormick s’est fait une place dans le champ de Houston

A moins que Mauricio Dubon, Gold Glove en 2023 et qui est devenu temporairement un très bon joueur de champ, ne sorte de son rôle de luxe de utility player ?

Un pitching staff renforcé

Côté rotation, les Astros repartiront avec un Justin Verlander toujours aussi mordant. Derrière lui, le solide gaucher dominicain et All-Star Framber Valdez (3.45 ERA, 1.12 WHIP, 198 IP) sera le deuxième lanceur, voire l’ace. Cristian Javier, qui a perdu 7 kilos cet hiver, espère retrouver ses stats de 2022 !

Revivez le NO-HITTER de Framber Valdez en 2023

Ensuite et en attendant le retour de Luis Garcia et Lance McCullers, 3 joueurs vont batailler pour finir la rotation : José Urquidy, Hunter Brown (qui a pris de plein fouet le rookie wall en 2023 : 2.37 ERA en avril, 3.65 en juin puis après le All-Star game 6.57 ERA) ou le charismatique JP France, débarqué de nulle part en 2023, véritable sensation dans le Texas !

Le bullpen 2024 sera quant à lui l’arme de destruction massive de SpaceCity : en 2023, c’était le 6ème en ERA, 1er en K9, 6ème en H9, 10ème en WHIP. Parmi cette armada de releveurs, on notera le très sous-estimé Bryan Abreu (1.75 ERA), impressionnant avec ses 100 K en 72 IP (voir « Le joueur à suivre »). A ses côtés, Ryan Pressly, the America’s closer (3.58 ERA, 1.07 WHIP, 10.2 K9) est toujours en place. Mais il va laisser sa place de closer, après concertation avec Joe Espada, à la nouvelle recrue texane… Josh Hader. Car non contents d’avoir l’un des meilleurs bullpen de MLB, les Astros ont souhaité le renforcer en offrant 95 millions de dollars sur 5 ans à ce qui se fait de mieux à ce poste : 1.28 ERA en 2023 (2.50 en carrière), 13.6 K9 en 2023 (15 en carrière), 1.1 WHIP en 2023 (0.94 en carrière) et 165 Saves ! Les Astros vont donc aligner Abreu en 7ème manche, Pressly en 8ème et Hader en 9ème… effrayant !

Un nouveau management, un nouveau catcher, un nouveau closer, des nouvelles casquettes… il faudra faire à nouveau avec les Astros en 2024 !

Difficile d’en choisir un. Entre Josh Hader, Cristian Javier (qui a le potentiel pour être Cy Young), Alvarez, Bregman, Tucker, Diaz… la palette de joueurs méritant un focus est large. Mais le dévolu a été jeté sur le releveur très certainement le plus sous-côté de toute la MLB.

Bryan Abreu a été impressionnant en 2023 et cela pour une deuxième année de suite :

2022 : 1.94 ERA, 1.17 WHIP, 13.1 K9.

2023 : 1.75 ERA, 1.04 WHIP, 12.5 K9.

Pourtant, en 2021, ses 5.75 ERA et 1.47 WHIP ne faisaient pas de lui d’un joueur en devenir. A l’époque, le pitching coach Brent Strom (historique chez les Astros et aux DBacks depuis 2022), était confiant quant à sa possible éclosion (comme il l’était pour Framber Valdez).

Bryan a alors travaillé sa slider, devenue son arme fatale (2916 spinrate, 41.2 whiff %, .185 OBA), lancée 58 % du temps, et qui lui a permis 68 K sur les 100 réalisés en 2023 (en 72 manches!). Elle complète sa fastball (97.6 velocity en 2023, .186 Oxba) !

Bryan Abreu pourrait être closer dans de nombreuses franchises. Lui qui a grandi dans les ligues mineures avec Valdez, Javier, Garcia et tellement d’autres joueurs des Astros que, peu importe le rôle qui lui est donné, c’est dans ce roster qu’il se sent sans doute le mieux.

Sera-t’il capable de réaliser une nouvelle saison avec une ERA sous les 2.00 ?

La star, l’icône, la légende de cette franchise, qu’on se le dise, c’est bien Jose Altuve.
Son palmarès parle pour lui :
8 fois All-Star
2 worldseries
1 titre de MVP
3 batting tittle
6 silver slugger
1 gold glove
.307 AB en carrière, .364 OBP, .834 OPS, le tout en 13 saisons de MLB, et pléthore de milestone atteints ! A cela s’ajoutent ses 27 Home runs en postseason, à 2 unités de Manny Ramirez pour le record all-time !

Mais il y a aussi l’attitude de Jose Altuve : professionnel, attentif à et avec ses coéquipiers, leader mesuré et jamais dans l’excentricité. Ses coéquipiers, actuels ou passés, louent toutes les qualités de celui qui a durement endossé et endosse encore quasiment seul la responsabilité de la triche de 2017 (alors qu’il était et de loin le moins impliqué).

Jose Altuve, c’est aussi un joueur immensément clutch : .296 AB lorsqu’il y a des coureurs en position de scorer et certaines franchises s’en souviennent encore…

Signe de cet engagement et dévouement sans faille, une anecdote relevée par des journaliste présents au Spring Training des Astros à West Palm Beach : exténué et recouvert de terre sur son uniforme après un practice intense, les médias lui demandaient pourquoi un tel engagement et sa réponse était spontanée : « Je veux faire partie de cette équipe ». Peu importe son statut, même si sa place dans les 26 est assurée, José Altuve s’entraine comme s’il pouvait être coupé à tout moment. Et pour les jeunes prospects qui le côtoient le temps du mois de mars, il montre ainsi la voie, celle du travail.

Cet hiver, Jose Altuve a prolongé jusqu’en 2028 : 125 millions de dollars sur 5 ans faisant de lui un joueur des Astros à vie. En 2028, Altuve aura ainsi joué durant 18 saisons, pour la même équipe. Un exemple de plus d’une loyauté devenue rare. Et en attendant, il sera de nouveau le leadoff et continuera d’essuyer les broncas des fans adverses à l’extérieur, sans être perturbé (.310 AB en 2023 à l’extérieur, .304 à domicile…).

En n’arrivant pas à gagner à domicile, les Astros ont failli perdre un titre de Division et ont craqué lors du Game 7 des ALCS qui leur ouvrait pourtant les portes d’un nouveau sacre. Habilement, le proprio Jim Crane a profité de la situation pour ne pas prolonger Dusty Baker (en risquant l’année de trop) afin d’offrir à Joe Espada l’occasion enfin de manager et à son équipe un vent de fraîcheur.

L’effectif est capable de folies offensives. Et le bullpen dispose d’un trio 5 étoiles, Crane s’etant offert Josh Hader pour le solidifier. Mais cette belle acquisition ne doit pas faire oublier les départs de Maton (Rays), Stanek (Mariners), ou encore Neris (Cubs). A cela s’ajoute l’absence pour la saison de Graveman (Tommy John). Au total, c’est 207.1 manches à combler et qu’un Hader ne pourra couvrir.

La problématique de la rotation, point faible de la franchise, composée de plusieurs cadres à l’infirmerie jusqu’en juillet (McCullers, Garcia), d’un Verlander vieillissant et d’un Javier en délicatesse en 2023, est à surveiller et pourrait handicaper la franchise.

Sur le papier, les Astros restent favoris pour un nouveau titre de Division. Difficile de les voir dévisser sans raison à domicile pour une seconde saison de suite.

Prono : 95 W-67L, 1er de division.

Yordan Alvarez connaît sa première saison sans blessure et bat le record de Aaron Judge de 62 HR… Stats qui n’a aucun sens excepté de faire enrager encore un peu plus les fans des Yankees. Et par la même occasion, le géant cubain, recruté par les Dodgers avant d’être transféré comme un mal propre en 2016 aux Astros, rafle le titre de MVP à Shohei Ohtani.


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